La fête du feu, très antique tradition mésopotamienne, s’est déroulée hier soir à l’Orangerie de Strasbourg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaharshanbe_suri
Plusieurs petits feux à l’extérieur du Pavillon Joséphine sur lesquels on pouvait sauter pour emprunter au soleil de printemps des forces nouvelles. On faisait la queue pour y passer chacun son tour, seuls, en couples ou les petits enfants portés par leur père.
A l’intérieur on pouvait consommer pour 3€50 une soupe relevée traditionnelle faite de haricots rouges, d’épinards, de pâtes et de pois chiches ou une salade composée.
Dans la salle plus tard une animation musicale.
Les années passées cela se déroulait en milieu plus populaire au Bagersee. Cette année c’était plus bobo avec le soutien de la Ville de Strasbourg.
lehaïm
“Concrètement, les gens réunissent des plus ou moins grands tas de bois, pour les enflammer et sauter par dessus les flammes, en prononçant la phrase : « Zardi-ye man az to; Sorkhi-ye to az man » (en persan: زردی من از تو – سرخی تو از من) qui signifie littéralement : « je te donne ma couleur jaune, tu me donnes ta couleur rouge » – celle du feu – c’est-à-dire, figurativement, « je te donne ma pâleur – ou ma maladie-, je prends ta force – ta santé ».