Ce lundi 1er juin 2015, le démantèlement du campement des Roms-migrants roumains de la “Petite-Forêt” a commencé.
Les trois premières cabanes sont concernées aujourd’hui. Les habitants démontent eux-mêmes leurs baraquements et déposent les matériaux sur l’avant près de la benne déjà pleine en se servant de vélos tirant des chariots, de remorques, de poussettes.
Le chef de la Mission Rom qui était sur place quand nous sommes arrivés vers 8h30, s’est ensuite dirigé vers l’extension de l’Espace 16 où probablement et selon les dires des évacués, ils vont être relogés en caravane.
Toutefois, selon les familles sur place et nos propres constatations, vers 9H30-10H, le chef de la mission Roms accompagné d’autres agents de la mission Roms ainsi que de policiers en civil (en tout, cinq personnes, bien identifiées) est revenu sur le campement pour détruire, à l’abri de la bâche disposée pour cacher leur action, des baraquements dont les habitants étaient partis “volontairement” la veille (dixit Bournez), or une femme et ses 2 enfants ont vu leur baraque détruite sans solution de relogement.
Vers 16H30, le chef de la mission Roms, les 2 autres agents de la mission Roms ainsi que les 2 policiers sont revenus pour faire définitivement évacuer les 3 premières familles et les installer dans des caravanes sur l’espace 16.
Ce soir, il ne reste plus que 3 ou 4 baraques debout sur le terrain.
Les 4 dernières familles du campement, dont les baraques sont situées plus au fond, ont déclaré que leur évacuation se ferait dans les jours qui viennent. En attendant, la vie continue avec les moyens du bord :
Ainsi, le dernier campement dont l’évacuation avait été demandée par la Ville de Strasbourg en justice va disparaître en ce début du mois de juin.
Il reste cependant encore des Roms-migrants vivant dans des conditions d’insalubrité totale.
Pendant ce temps, l’adjointe aux “Solidarités” de la ville de Strasbourg, en charge des Roms, est en mission en Ukraine… où elle se charge de défendre la politique migratoire municipale et de vendre le projet-pilote “Espace Hoche”, faux espace d’insertion mais vrai le camp de concentration moderne, implanté à 12 km de Strasbourg, près du Pont Pflimlin.
Quant aux associations de défense des droits des Roms et de l’Homme, comme d’habitude, elles étaient aux abonnés absents…
il n’est pas sûr que la sédentarisation forcée des gens du voyage au Polygone soit une telle réussite; on y reviendra
les informateurs de la mission rom, qui avaient leurs baraques séparées des autres, en avant du terrain, ont eu le “privilège” d’être accueillis un jour avant à l’extension de l’Espace 16…
Elle a bien raison d’aller en Ukraine, car il est bien possible que d’ici quelques temps, des bus entiers de réfugies Ukrainiens finissent par debarquer a Strasbourg. On anticipe a la ville de Strasbourg, on est prévoyant et on fait des promenades de printemps, heureusement qu’il y en a qui payent pour ça. En ukraine a part constater le chaos je me demande bien ce qu’on peut aller y faire surtout en tant qu’adjontes aux solidarités. Ceux qu’il faudrait peut être aider pour commencer, c’est peut etre ceux qui sont européens depuis longtemps, les roms en particulier et même si la ville a fait beaucoup pour eux au polygone, pour le reste on a des doutes surtout sur la méthode, les barbelés et les forces de police ne sont pas obligatoires, pas plus que certains discours de responsables de la mission rom, il serait bien surprenant qu’ils aient changés…
Ceux qui sont partis volontairement la veille ? volontairement ?? et pour aller ou et avec quels moyens ???
Touchant,cette reproduction kitsch d’un paysage de montagne suisse ou autrichien…ou slovaque,avec chalet…