“La scène se passe en Pologne, c’est à dire nulle part.”
Alfred Jarry, Ubu Roi.
On ne souhaite la mort de personne, mais on peut cependant s’interroger sur la couverture de presse après le crash du Tupolev polonais.
Imagine-t-on une médiatisation pareille et des “unes” de ce genre, et les DNA ne sont pas les seules à porter le deuil
au cas où, c’est juste une comparaison, “notre” président, accompagné de ministres, de députés et de syndicalistes ou autres responsables religieux, aurait été victime d’un accident d’avion?
Aurait-on eu droit à la “une” des DNA,
“La France frappée au cœur”
et au sous-titre:
“Les Français sont traumatisés par la mort brutale du chef de l’État Nicolas Sarkozy et de hauts responsables français (Besson, Hortefeux…) dans l’accident de l’avion présidentiel qui s’est écrasé hier matin sur le plateau des Glières, dans le sud-est de la France. Des milliers de Parisiens sont venus se recueillir devant l’Élysée, dans les beaux quartiers de Paris.”
Poser la question, c’est y répondre…
Bien entendu, le fait que la catastrophe, aérienne, ait eu lieu sur le chemin de Katyn, où des milliers de membres de l’élite polonaise avaient été massacrés par les staliniens, ( et non par les nazis, selon le persistant mensonge moscoutaire, rajoute à l’ironie de l’histoire.
On imagine déjà la “une” de Siné-Hebdo, dont le dernier numéro, hélas, doit paraître le 28 avril, si Sarkozy avait été victime du crash, lui qui est si bas dans les sondages, et l’estime des Français, qu’il rase, sans avion, la cime des sapins des Vosges.
Plus dure sera la chute!
lien ajouté le 16 avril:
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