Les manifestants partis du campus de l’Esplanade ont rejoint la place kléber où d’autres les attendaient.
Tous ensemble, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs sont retournés ensuite sur le campus à 750 personnes environ selon la police.
Une fois entrés au Patio, et constatant que l’amphi 4 qu’ils occupaient était trop petit, ils se sont dirigés vers l’Amphi 1 Cavaillès. Bien que des agents aient d’abord fermé les portes, elles ont été ouvertes de l’intérieur permettant au flot humain d’entrer dans ce gros amphi. Près de 500 personnes se sont entassées.
Et là une scène quasi surréaliste s’est prolongée plusieurs minutes. Le professeur continuait tranquillement son cours sur les “Femmes de confort” de l’armée japonaise pendant que les manifestants s’installaient en silence sur les travées. Respect du cours. Puis petit triomphe pour le prof et les occupants de l’amphi avant que l’Ag ne commence…
“P comme pourris, S comme salauds, à bas, à bas le Parti socialiste !”
Appel de l’assemblée générale tenue à l’université de Strasbourg le 24 mars 2016
Appel de Strasbourg à la grève générale pour le retrait de la « loi Travail »
Nous, 400 lycéen-ne-s, étudiant-e-s, personnels, sans-emploi, précaires, salarié-e-s du public et du privé, réuni-e-s en Assemblée générale unitaire le 24 mars 2016, à l’Université de Strasbourg :
1. condamnons les violences policières commises sur tout le territoire français et en particulier sur les campus universitaires ;
2. exigeons l’abandon des poursuites pénales contre les manifestant-e-s ;
3. demandons la levée immédiate de l’état d’urgence qui sert de prétexte à la répression des mouvements sociaux ;
4. exigeons l’abandon du projet de déchéance de nationalité ;
5. dénonçons les sanctions contre les lycéen-ne-s et exigeons leur abandon ;
6. demandons le droit de grève pour les lycéen-ne-s ;
7. demandons le passage de la durée du temps de travail à 32h hebdomadaire ;
8. exigeons le retrait sans condition de la « Loi Travail ».
Nous appelons tous les étudiants et personnels de l’université, les salariés du public et du privé, à se mettre en grève générale jusqu’au retrait de la « loi-Travail ».
Aucun commentaire jusqu'à présent.