Encore un exemple de chasse à la misère en plein coeur de la ville : cet hiver, des hommes qui dormaient à même le bitume, avaient trouvé un refuge sous le balcon de l’immeuble au n°2 de la rue Ste Hélène qui les abritait de la pluie. Depuis quelques jours, 5 arceaux à vélo et 4 plots métalliques viennent interdire toute installation au même endroit.
A 50m de là, le café Les savons d’Hélène installait, lui, cet hiver une terrasse chauffante dans une serre tropicale pour accueillir ses clients sur l’espace public confisqué de la place située rue du Savon, elle-même vidée de ses pauvres il y a quelques années…
La liste des exemples recensés ces dernières années dont celui de la désormais tristement célèbre Place Merian, n’en finit pas d’illustrer la radicalité des méthodes pour expulser les plus faibles des rues commerçantes et touristiques, avec, comme toujours l’excuse de la plainte des riverains…
Strasbourg, incapable de résorber la misère et d’offrir un toit aux plus démunis de ses citoyens, préfère les chasser et investir dans du mobilier défensif ! L’envers du décor de l’hypocrite discours sur le “vivre-ensemble” qui n’est en réalité qu’un programme urbanistique de “l’entre-soi”…
Durga
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