Dans son interview au Monde du 25 août, J L Mélenchon est présenté comme « le bulletin de vote stable et sûr ».
Ce qui est sûr, c’est qu’il n’aura pas ma voix !
Interrogé sur « l’identité et la sécurité » mises en avant par Sarkozy, il répond ceci qu’on peut partager :
« On connaît la recette : la peur et les surenchères sécuritaires. Pour le menu peuple, le potage quotidien de la haine des musulmans est servi ! ».
Mais s’en distingue-t-il vraiment quand à une question sur le « burkini », il répond par une tirade islamophobe que Valls peut partager :
« C’est clairement une provocation politique. ».
« Spécialiste » du Coran, il se mêle de ce qui ne le regarde pas et poursuit :
« Le burkini n’est pas une tenue religieuse et je doute que le prophète ait jamais donné la moindre consigne concernant les bains de mer. ».
Et loin de s’en prendre au racisme anti-musulmanes, il se masque derrière un féminisme dévoyé pour conclure : « L’instrumentalisation communautariste du corps des femmes est odieuse. C’est un affichage militant. »
Concernant les réfugiés, à la question « L’immigration est-elle une chance pour la France ? », Il déclare :
« La question est piégée. A des moments oui et à d’autres non. Je n’ai jamais été pour la liberté d’installation, je ne vais pas commencer aujourd’hui. Est-ce que, s’il venait dix mille médecins s’installer en France, ce serait une chance ? Oui. »
Est-i besoin de souligner le caractère particulièrement odieux de la dernière phrase ?
10 000 médecins étrangers en France ce serait une chance, mais 10 000 ouvriers, ce serait des gens qui viendraient voler le pain des Français !
J L Mélenchon n’est pas pour le « déménagement permanent du monde ».
On avait compris. Le vieux monde a encore ses chances avec lui.
Chacun chez soi ?
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et les tenues de plongée?
Certes, certes…mais pour autant, gardons-nous bien du raccourci aller au raccourci et demi !
S’agissant du “burquini”, cela semble improbable que se baigner ainsi tout habillé-e soit sensuellement aussi jubilatoire que pour Anita Ekberg “plonger” dans la fontaine de Trévise, ou de pouvoir nager “à oualp” dans l’océan.
Et pour ce qui est du “chacun chez soi”, il y a malheureusement fort à parier qu’une majorité de migrant-es aurait bel et bien préféré ne pas avoir à quitter (voire fuir) leur “chez soi”…