Il était une fois depuis plus de 4 ans un blog appelé La Feuille de chou sur la plate-forme blogs du quotidien de référence le Monde.
Et tout à coup, hop, ce blog est inaccessible.
Bien entendu, le quotidien ne vous prévient pas.
Vous le découvrez par des amis et d’autres blogueurs inquiets: quoi, pas de Feuille de chou!
Mais qu’est ce qu’il fout?
Eh bien il découvre la censure du Monde! Sans comprendre!
Lundi, peut-être, inch allah, il aura une explication.
En attendant, sur le conseil d’un ami d’ami, il s’est décidé à créer son blog sans l’oeil de Moscou au dessus de lui.
Et voilà pourquoi vous lisez ça.
Bien il se fait tard, la suite des aventures à dimanche!
voici que j’ai transmis au poste (au cas où) au sujet de LH qui m’alpaguait une seconde fois: ” vous n’êtes pas un intellectuel, comme finkielkraut ne l’est plus depuis longtemps, vous usez d’une maîtrise de la langue française un peu au-dessus de la moyenne pour faire des sentiments les plus vils le terreau de concepts insupportables pour un démocrate qui se respecte (qu’il soit de droite ou de gauche, Grossman est un humaniste en comparaison: je ne comprends toujours pas comment vous avez pu travailler à ses côtés et qu’il ne vous ait toujours pas renié, pourtant, vous êtes au moins aussi malade que Guerroumi et Latrêche réunis) vous ne représentez en aucun cas l’Alsace, vous exploitez ses troubles identitaires pour soulager les vôtres, soignez-vous, ce sera ma dernière indication thérapeutique, l’amour du prochain a tout de même des limites que vos propos ne cessent de repousser, désolé, je lâche l’affaire….”
Quand nous lisons sous la plume de M. Chouraqui que vos écrits refléteraient le “vrai, le tonique, le juste”, nous rigolons.
Vous avez été censuré pour avoir accusé La Droite strasbourgeoise d’être raciste – accusation sans fondement – et de plus d’avoir nommé l’un de ses animateurs et de lui souhaiter ou du moins, de lui rappeler vertement le sort de l’écrivain Brasillach : c’est-à-dire, fusillé.
Ni plus ni moins. En dépassant les bornes, vous avez été pris à votre propre jeu de petit censeur trotskard.
Je m’étais habitué à cette dose quotidienne de vrai, de tonique, de juste, à travers une écriture toujours impeccable, que ce soit dans l’indignation politique ou la référence philosophique — c’est dire assez qu’il me manquerait beaucoup, l’oxygène dégagé par la Feuille de Chou de Schlomoh !
Bon, le blog va revivre sous une forme indépendante, mais il faudra si possible reconstituer l’accès aux archives, riches et structurées.
Décidément le monde est une merde!
courage!
merci
Je viens de tomber sur la nouvelle…
Et je viens de poster un petit billet de soutien (je ne pouvais pas faire moins…)