Une cinquantaine d’opposants au GCO se sont rassemblés à partir de 13 h devant le TGI de Strasbourg.

Ils-elles venaient soutenir Aurélie et Arnaud, deux personnes inculpées pour avoir défendu des arbres promis à l’abattage par Vinci/préfet afin de réaliser le Contournement Ouest de Strasbourg, une autoroute de 24 km inutile et obsolète.

Les destructeurs ne veulent admettre aucun moratoire, alors que certains référés d’Alsace Nature ont été gagnants,, comme celui sur le viaduc de Kolbsheim.

C’est un vrai rouleau compresseur qui passe sur le Kochersberg et les défenseurs-seuses de la nature.

Même les maires opposés au COS et qui avaient pris des arrêtés interdisant les coupes sauvages ne peuvent rien contre l’État-Vinci.

Ce mardi à 18 h rendez-vous devant l’hôtel du préfet  à côté de l’Opéra du Rhin.

Rappel utile et nécessaire:

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.»

Lu dans les DNA

16h20. Le jugement du tribunal de grande instance est tombé. L’habitante de Pfulgriesheim a été condamnée à trois mois d’emprisonnement avec sursis, assortis de l’obligation d’effectuer 105 heures de travail d’intérêt général. Le jeune homme de 24 ans a écopé de 8 mois de sursis et d’une mise à l’épreuve, le tribunal lui ayant notamment interdit de revenir sur le chantier du GCO.

14h20 : L’habitante de Pfulgriesheim est la première à comparaître. Elle aurait gazé avec une bombe lacrymogène –donnée par un autre militant anti-GCO– les gendarmes qui avaient grimpé dans un arbre pour la déloger. Quand les forces de l’ordre ont grimpé dans l’arbre, elle est montée jusqu’à la cime, à 7m de haut.
« Je ne suis pas du tout habituée à ce genre d’action. Je suis assez pacifiste en général, a-t-elle déclaré. C’est quelque chose dont je ne suis pas fière. Je m’excuse sincèrement auprès de ces deux gendarmes. »
Le parquet requiert 4 mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général.
« La semaine dernière, la lacrymogène était la seule voie d’expression de la force publique », a ironisé Maître François Zind, avocat de la prévenue.

Le second militant, un homme de 24 ans, est jugé pour avoir aspergé les gendarmes avec un extincteur rempli d’huile de vidange et de peinture, pour avoir jeté un extincteur sur un gendarme et craché sur un autre le 10 septembre, lors de l’évacuation de la ZAD de Kolbsheim.
Réquisitions du parquet : 6 mois ferme avec mandat de dépôt.