Un petit millier de manifestants comptés par les syndicats et 850 par la police, un millier pour les DNA. Plusieurs secteurs étaient présents, soit les militants les plus mobilisés comme ceux de la SNCF qui avaient tenu une Ag en fin de matinée avec d’autres secteurs et une réelle démocratie dans les prises de parole, ouvertes à tous.tes, comme au QG Gilets Jaunes République Strasbourg, d’ailleurs présent dans la cour du restaurant des cheminots.Le secrétaire général de la CGT 67 qui a refusé la parole aux Gilets jaunes, place Kléber, devrait s’en inspirer. Punch Powerglide fidèle aux manifs était là, des hospitaliers, des retraités dans leur intersyndicale, et d’autres mais, chaque fois, il s’agissait des cadres syndicaux, des délégués, et pas de la masse des travailleurs. On peut attribuer cet état de fait au ronron syndical des journées saute-mouton sans lendemain ni établissement d’un rapport de force, aux difficultés de perdre une journée de salaire, et à la conviction de plus en plus présente que les directions syndicales d’en haut qui se précipitent dans des négociations sans fin étalées sur un an avec le gouvernement de cogneurs anti gilets jaunes ne font pas ce qu’il faut pour l’emporter. Si ces directions nationales suivaient le modèle des collectifs de lutte comme aux urgences qui maintiennent et augmentent le rapport de force chaque semaine depuis 6 mois, ou des cheminots qui s’étaient rassemblés en Assemblée générale ouverte à tous ceux qui luttent, les choses se passeraient autrement. Sans parler des Gilets Jaunes encore une fois gazés, matraqués en même temps que les défenseurs de la nature samedi dernier à Paris. Il est grand temps qu’au delà des journées de division comme le 21 avec FO et le 24 avec la CGT, le mouvement populaire trouve le chemin de l’unité et du combat résolu pour gagner contre ce gouvernement qui éborgne, mutile et blesse le peuple.