aubette demain  vote Aubette Demain, c’était hier

Les DNA nous apprennent que ” le chaland se fait désirer” dans la ” Galerie commerciale de l’Aubette“. Faut-il pleurer? On s’en réjouirait plutôt, en se souvenant des propositions portées par l’association “Aubette Demain“, qui présentait un projet plus populaire que celui imposé par Grossmann-Keller. Rappelons qu’il s’agissait d’y installer un marché de petits producteurs et des restaurants de cuisines des différents pays européens. Si la ville avait écouté Aubette Demain, et sa présidente, aujourd’hui adjointe, et n’avait pas cédé les lieux au privé pour une bouchée de pain, gageons que la réussite serait au rendez-vous, en ce lieu très central qui offrait, et aurait offert à nouveau, la possibilité, pour les Strasbourgeois, les employé(e)s de commerce, les touristes, de manger à des prix abordables pour tous. On ne regrette pas l’enseigne d’un rouge criard qui déparait la place Kléber, mais la dévolution de ce lieu historique, à l’une ou l’autre exception près, à des boutiques franchisées, les mêmes que partout.

Enfants de Sancho Pança

Foulon expulsion

Les responsables de cette association sont très loin d’être des “bourgeois de Calais”, mais, hier, sous le coup d’une décision juridique d’expulsion des occupants de la rue des Foulons, ils ont remis les clés des lieux à l’adjoint Philippe Bies. Cependant, comme le rapportent les DNA, le trésorier de l’association d’aide aux sans logis prévient: “Nous avons remis les clés aux propriétaires. Après, les occupants font ce qu’ils veulent” . A l’heure où nous écrivons, ils dorment au chaud alors que la température nocturne a frôlé le 0°.


“Le fils de” se présente: Jean Sarkozy-suis-zy reste!

Carré de bruit

DNA carré de bruit

Délétère

(de l’éther?)

Cet automne, pas de vraie rentrée sociale, pas de grève rituelle de 24 h (on le regretterait presque) ni de manifestation unitaire avec un million de personnes (20 000 selon la police). Au lieu de quoi, on a le climat le plus délétère connu depuis longtemps, attisé par le F Haine (servilement suivi par quelques sbires du PS). La place laissée vide par la classe ouvrière est sur-occupée par de puantes affaires politico-sexuelles, de Polanski au neveu Mitterrand, par des faits divers, en veux-tu en voilà, du népotisme, et, seul fait positif, la révélation, enfin, de l’esbroufe de Talonnettes 1er qui dit ce qu’il ne fait pas et fait ce qu’il ne dit pas. S’il souhaite disputer à Berluscon la place du bouffon, ça va être dur, mais il en reste cependant encore une dans la poubelle de l’histoire.


SNCF

retard sncf (2)

On vantait, jadis, les trains qui partaient à l ‘heure. C’est fini! Aujourd’hui, on a le TGV mais les trains, et même ce dernier, sont abonnés aux retards. Qu’on en juge: le train de 14h53 de Strasbourg à Bâle, avait déjà près de 20 minutes de retard dès le départ. Au retour d’une manifestation “Carton rouge contre Israël”, où nos voisins schwitzerditsch ont éliminé (bravo) Israël, sans marquer un seul but, le train de 20h18 affichait un retard de 20 minutes, pour commencer. Puis l’affichage indiqua successivement 40, puis 45, puis 50 minutes! Pour partir enfin avant que ce dernier temps fût atteint. Heureusement, la contrôleuse était sympathique, et d’ailleurs tout aussi ignorante des raisons de ces changements successifs que les voyageurs, et trois enquêteurs de BVA prenaient leur mal en (im) patience, avant de devoir compter les peu nombreux voyageurs, comme en prélude à des suppressions de trains. La prof de FLE (Français Langue Étrangère) habituée de cette ligne avait au moins le temps de corriger les copies de ses étudiants bâlois.