Ceux qui croyaient que le déconfinement contrôlé signifiait le retour des libertés se trompent gravement.
Par déconfinement, il faut entendre, commerces accessibles, parcs réouverts, ouvriers au travail, sauf les licenciés de Renault et d’ailleurs, bars et restaus réouverst mardi, campagne électorale municipale en vue du vote dans un mois, écoles, collèges, lycées ouverts à commencer par les lycées professionnels, pour la main d’oeuvre future…
Mais pour les droits et libertés passez votre chemin.
Ce samedi, la préfète de choc Mme Chevalier, a fait donner ses troupes bleues.
Un rassemblement pour les migrants, déclaré, réunissait une centaine de personnes, dont une minorité de Blancs. Assez rapidement des dizaines de CRS sont arrivés et ont formé une grande nasse autour des participants. Puis, la nasse s’est resserrée. Enfin, pour sortir, tout le monde a dû montrer ses papiers pour échapper au piège. Mais le début de la rue du Maire-Kuss était aussi barré par des policiers qui exigeait les papiers.
Cela fait encore des dizaines de fiches supplémentaires à la préfecture, en plus de celles de la semaine dernière où des gilets jaunes ont été ciblés et plusieurs d’entre eux ont reçu une ou deux contraventions pour un délit directement sorti de l’imagination répétitive de la préfète.
Au début de l’après-midi, des gilets jaunes s’étaient donnés trois rendez-vous discrets de manière à ne pas dépasser les 10 prétendument tolérés.
Puis ils sont venus place Kléber, ayant soigneusement délimité des emplacements à la craie ou au papier collant, éloignés de plus d’un mètre les uns des autres. En un premier temps, tout s’est passé sans problème. Mais une fois que les flics ont eu fini de ficher les gens place de la gare, comme ils avaient la main, ils sont venus Nasser et ficher les gilets jaunes encore présents.
Décidément, une belle journée pour la milice à Macron!
Et ça risque de durer tant que les salariés, les syndiqués, les chômeurs, les précaires, les gens de gauche ne se bougeront pas. Mais peu à peu ce sont les libertés démocratique élémentaires, dont celle d’aller et venir librement qui vont disparaître.