Live 12/10:20 de la Marche des sans-papiers, par Khaled
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Les sans-papiers d’Alsace, du CSP de Montreuil et de Ensemble dans les rues du centre de Metz à 300 manifestants (Vidéo vue plus de 4000 fois à ce jour.)

Les sans-papiers étaient à Metz samedi dernier, après avoir été à Nancy la veille. Dans les deux villes, ils ont été accueillis par les organisations locales qui les soutiennent. Et logés chez l’habitant, après avoir passé des nuits dans des institutions chrétiennes.

Avant d’accéder au parvis des Droits humains, face au Centre Pompidou, ils avaient- fait un crochet pour saluer leurs frères retenus au Centre de Rétention administrative, situé juste à côté de la prison de Metz-Queleu. Ils ont pu échanger avec eux à travers les grilles. Un moment très émouvant!

Il faut rappeler que les personnes en CRA, sur ordre des préfets n’ont commis aucun délit, à l’exception de celui d’être sans papiers! Et depuis les CRA, ils sont réexpédiés, soit dans leur pays d’origine, avec le concours de certains consulats, soit dans le premier pays de l’Union européenne où ils ont posé le pied et demandé l’asile. C’est ainsi que, récemment, un sans papier d’une ex-République soviétique a été expédié en Slovénie par la préfète d’Alsace!

Arrivée parvis des droits de l’homme

Metz Parvis des droits humains, avec  la Chorale révolutionnaire

 

Le Républicain lorrain

Metz | Société Ils marchent sans papiers, mais avec la volonté d’en avoir

Leur groupe est parti de Strasbourg le 3 octobre et a mis le cap à l’ouest pour, au fil de ses pas, atteindre Paris le 17 octobre. En chemin, les marcheurs sèment les petits cailloux de leurs combats à surnager dans les difficultés quotidiennes d’une vie faite de clandestinité.

Républicain lorrain

Par Frédéric CLAUSSE – 10 oct. 2020 à 20:00 | mis à jour à 22:31 – Temps de lecture : 2 min| | Vu 203 fois

Le groupe est arrivé devant le CRA dont il demande la fermeture comme tous les autres dans le pays. Photo RL /Karim SIARI

Leur espoir commun, c’est la régularisation de leur situation sur le territoire. Pour le moment, elle n’est encore qu’une des revendications portées avec d’autres au fil des kilomètres de la marche des Sans-Papiers.

Lancée le 3 octobre à Strasbourg, la leur doit atteindre Paris le 17 octobre et y rejoindre tous les cortèges partis à des dates différentes de plusieurs villes du pays pour déposer un unique message à l’Élysée. Son contenu est déjà connu qui dénonce le traitement des Sans-Papiers, réclame des titres de séjour, un accès au logement et la fermeture des centres de rétention administrative (CRA).

Mort à Verdun
Les marcheurs portent leurs revendications dans le dos. Photo RL /Karim SIARI

Rien d’étonnant à ce qu’on retrouve les marcheurs devant celui de Metz ce samedi en milieu de matinée. Il est une étape logique pour le groupe parti d’Alsace, rejoint sur place par des syndicats, des collectifs, des associations humanitaires ou non. La suite est passée par un barbecue partagé à côté de Pompidou, sur le parvis des Droits de l’Homme. Un clin d’œil avant de manifester dans les rues de Metz et de se rassembler sur la place de la République dont les marcheurs voudraient qu’elle les accepte. Les aïeux de certains l’ont servie.

En prenant la direction de Verdun, lundi (ce dimanche est un jour de repos), un des Sans-Papiers retrouvera une part de son histoire familiale. Enrôlé dans un régiment de tirailleurs sénégalais, un de ses ascendants a laissé sa vie dans la Meuse pendant la Première Guerre mondiale.

Société Autres

En route pour Verdun afin de rendre hommage à leurs grands-père tués pour libérer la France en 1914-18.

Musée de la guerre à Verdun

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