Niederroedern et Trimbach

Le village de Niederroedern qui comptait 25 % de juifs au 19e siècle, a organisé une belle exposition sur la vie juive autrefois, la synagogue, détruite en 1945 par un bombardement US, les maisons encore existantes, les commerces.

On pouvait aussi faire des visites guidées du cimetière proche où les juifs étaient enterrés à partir du 19e siècle, alors qu’auparavant ils l’étaient au cimetière de Trimbach , en très mauvais état, contrairement à Niederroedern où des bénévoles ont fait un gros travail.

Le maire et un représentant du Conseil général ont pris la parole ainsi que M. Lambert de la Communauté juive du Bas-Rhin juste avant le vin d’honneur.

Journée européenne de la culture juive
5 sept. 2010
Cimetières de Niederroedern et de Trimbach

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lu dans les DNA du 6 sepembre

Découvrir les synagogues

A l’occasion de la journée de la culture juive, de nombreuses communes alsaciennes proposaient au public de pénétrer dans certains lieux de culte, anciens ou actuels, et de découvrir tout un pan des traditions israélites.

Cette journée a permis aux visiteurs d'en apprendre plus sur la culture juive. (Photo DNA)zoom

Cette journée a permis aux visiteurs d’en apprendre plus sur la culture juive. (Photo DNA)

Dans l’Outre-Forêt

Dans la région de Wissembourg, la journée de la culture juive a drainé un public intéressé dans des lieux comme la synagogue de Woerth, celle de Soultz-sous-Forêts, ou l’exposition organisée en la grange aux Dîmes de Wissembourg.
A Soultz, où ne subsistent de la communauté que trois familles, celles des Heumann, la synagogue apparaît au grand public comme un lieu habituellement inaccessible. Les questions des visiteurs ont généralement porté sur l’aspect mystérieux du lieu, les pratiques religieuses de la minorité juive et la symbolique des objets du culte. Guy Heumann et son épouse ont volontiers répondu aux questions du public.

A Saverne

Près de 200 personnes ont visité hier la synagogue de Saverne, dernier témoin d’une communauté juive enracinée avec force dans le destin de la cité des roses
Les explications d’Alain Kahn ont permis d’en savoir plus sur les lieux de culte et les différentes synagogues ayant marqué la vie locale d’une communauté désormais réduite à une quarantaine de personne.
Une exposition proposée dans le bâtiment voisin a notamment mis en évidence le rôle de l’école, créée en 1784 et fermée en 1916, et l’histoire d’une communauté bénéficiant de cinq siècles d’histoire.

A Sarre-Union

L’ancienne synagogue de Sarre-Union dans laquelle aucun office n’a été célébré depuis plus de 30 ans a-t-elle encore un avenir ? C’est la question que Jacques Wolff, représentant d’une communauté restreinte (quatre personnes dans le bourg centre qui en comptait cent fois plus au début du XXe siècle) se pose et a posé à une cinquantaine de personnes venues (re)découvrir les lieux et assister à son exposé sur l’histoire juive de Sarre-Union, hier après-midi.
Le bâtiment flanqué d’un petit jardin et d’une maison de rabbin n’a pas trop souffert de l’usure du temps. Il ne restera cependant pas sain s’il n’est pas entretenu, ce que n’assure plus le consistoire israélite d’Alsace. Il est en discussion avec la ville qui pourrait finalement l’acquérir, le réhabiliter et lui trouver une affectation qu’il reste à déterminer. Jacques Wolff y verrait bien un musée.

A Guebwiller

Bernard Hartmann, responsable de la synagogue de Guebwiller, a ouvert les portes de l’établissement religieux hier aux personnes intéressées. De 14 h à 16 h, plus de 70 curieux sont venus découvrir cet endroit situé derrière la mairie de Guebwiller. Conçue aux alentours de 1860, la synagogue a été rénovée pour la dernière fois en 1956. Lors de cette visite, Bernard Hartmann a répondu à de nombreuses questions sur le judaïsme mais aussi sur le passé historique et la conception architecturale des lieux.

A Mulhouse

Hier, le Dr Richard Teman a animé une conférence sur l’art pictural juif à laquelle une centaine de membres de la communauté israélite de Mulhouse et environs a assisté. « L’iconographie juive est méconnue et surtout peu reconnue dans le domaine artistique, déplore ce cardiologue de Saint-Louis. Une journée comme celle-ci permet de mettre en lumière la richesse de notre patrimoine dont les traces les plus visibles sont les fresques à l’intérieur des synagogues. »
L’exposé s’est achevé par un concert de musique klezmer interprété par le groupe trio ABC.

A Thann

La synagogue accueillait une exposition de photos représentant des pierres tombales de cimetières juifs et diverses synagogues à travers le monde. Mais on retiendra surtout la volonté d’un oecuménisme fort : pour la conférence sur le thème de l’art et l’architecture des lieux de culte israélites à travers le monde. Nicolas Grassler, en charge de la synagogue thannoise, avait invité le pasteur Françoise Gehenn, le curé Gérard Helmer, et le responsable de la mosquée An-Hour Ahmed Naïm.