A l’occasion de la venue à l’Université de Strasbourg de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche , un grand rassemblement de protestation aura lieu à l’appel de nombreuses organisations, jeudi 16 à partir de 8h30 au campus de l’Esplanade (nouveau Patio, près du parvis de la fac de Droit).
Tous les personnels et les organisations extérieures sont invités à assurer avec nous une présence visible et bruyante (casseroles, sifflets, sirènes) pour signifier à V. Pécresse notre refus de toutes les contre-réformes actuelles. Vu l’actualité, aucun ministre de notre gouvernement ne saurait se déplacer en province sans se voir signifier notre colère unanime face à la réforme des retraites, au démantèlement des Services Publics et à la grave dérive anti-démocratique dans l’exercice de tous les pouvoirs.

DNA, le 14/09/2010 04:11
Valérie Pécresse jeudi à Strasbourg

Un an et demi après avoir inauguré la nouvelle Université de Strasbourg, le 6 février 2009, et annoncé une dotation en capital de 375 millions d’euros pour l’opération Campus, Valérie Pécresse revient jeudi matin dans les murs de l’UdS. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche se rendra à 9 h sur le campus pour inaugurer le nouveau Patio destiné à accueillir le pôle administratif de l’UdS. A cette occasion, elle présidera avec le préfet, Pierre-Etienne Bisch, le comité de l’opération Campus et participera à une table ronde sur la fusion et l’autonomie de l’Université de Strasbourg.
La visite s’achèvera à midi par un déjeuner de travail au cours duquel sera évoqué la candidature alsacienne au grand emprunt national pour le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en France. L’UdS et ses partenaires sont candidats à un financement de plus de 1,5 milliards d’euros.
Première université née d’une fusion, l’UdS est devenue la plus importante université de France avec plus de 42 000 étudiants. A l’occasion de la venue de Valérie Pécresse, l’intersyndicale Agir ensemble appelle les personnels de l’UdS à un débrayage d’une heure et à manifester contre les réformes et « les mensonges d’une fusion réussie ».

J.F. C.