Festivus Festivus est gâté cette semaine à Strasbourg. Il va voir passer les bagnoles. Quotidiennement interdites au centre ville, elles vont s’exposer place Kléber et dégager leurs diverses pollutions au grand plaisir des crétins “sportifs”.

Mais croyez-en le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries et le président de la CUS, Jacques Bigot: c’est “une fête populaire“. Bretzelem et circenses!

Sans compter “les retombées économiques et touristiques importantes“.

Foin des gaz de pots d’échappements ou du bruit des moteurs survoltés, cela participe, selon nos élus de la “bonne image pour le rayonnement de Strasbourg“.

Ils osent même rappeler telle journée où les libertés démocratiques avaient été suspendues et qui, sous la pression gendarmesque et policière, a viré à l’émeute au Port-du-Rhin.

Cela contribue à sa notoriété, comme le sommet de l’OTAN, dans la compétition entre les grandes métropoles.

Et à l’enrichissement des mêmes catégories sociales nécessiteuses, les hôteliers et les restaurateurs…

Que diront le maire et le président de la CUS au cas où, par malheur, il y aurait des victimes parmi les spectateurs, au bord des routes alsaciennes?

La cellule d’écoute psychologique est déjà en place…