Commémoration à Strasbourg du massacre des Algériens sous le préfet de police Papon à Paris.

Depuis de années, des associations strasbourgeoises se rassemblent sur le Pont du Corbeau (où au Moyen-Age, on noyait les condamnés) pour rappeler la mémoire des centaines d’Algériens massacrés et jetés à la Seine, alors que Maurice Papon, condamné depuis,qui s’était déjà exercé sur les Juifs de Bordeaux, était préfet de police, alors qu’il avait été recyclé par le général de Gaulle dès la Libération.

Les participants demandaient que cette date soit inscrite dans les livres d’histoire, et commémorée officiellement, comme le fait déjà le maire de Paris, Delanoë, ami de Roland Ries.

Cette année, faut-il considérer que le petit rassemblement de l’AFALA, avec des adjoints et le vice-consul d’Algérie était la cérémonie officielle? Mais pourquoi celle-là et pas l’autre, plus unitaire, avec Calima, ATMF, Justice et Libertés, NPA et UJFP?

Et pourquoi deux rassemblements, sinon une vielle et mauvaise habitude de l’AFALA?

Et que penser de ce choix, quand on connait certains liens de son président avec un courant de l’extrême-droite musulmane peu fréquentable?

Il y avait des élus municipaux aux deux, de Strasbourg et Bischheim en particulier.

Mais Roland Ries?

Ohé Roland, l’an dernier, je t’avais envoyé une bafouille à ce sujet. Les contacts avec ton cabinet sont restés sans suite.

Alors l’an prochain, à Strasbourg?

Commémoration à Strasbourg du massacre des Algériens sous le préfet de police Papon à Paris

Vidéo 17 octobre 2008

http://www.dailymotion.com/user/f-de_c/video/x6yh73_17-octobre-1961-commemore-a-strasbo

lu dans les DNA

Contre l’oubli

Deux manifestations ont eu lieu hier à Strasbourg, en début de soirée, pour commémorer le massacre de la nuit du 17 au 18 octobre 1961 à Paris, où un nombre inconnu d’Algériens, plusieurs dizaines ou centaines, selon les sources, qui manifestaient à l’appel du FLN, ont été tués et leurs corps jetés dans la Seine.
Les uns s’étaient réunis au pont de la Bourse, en face de l’arrêt de tram Étoile-Bourse, les autres au pont du Corbeau, entre 17 h et 18 h, pour commémorer le massacre du 17 octobre 1961.
Au pont de la Bourse, une vingtaine de personnes étaient réunies à l’appel de l’Association franco-algérienne et leurs amis (AFALA), animée par Mohammed Guerroumi.
Y participaient notamment le vice-consul d’Algérie, Najeb Boukhatem, les adjoints au maire Annick Neff et Jean-Jacques Gsell, les représentants de plusieurs associations d’Algériens et de Français musulmans.
Au pont du Corbeau, la manifestation était davantage celle de citoyens de base, une trentaine peut-être (mais cette manifestation est plus ancienne puisqu’elle a été initiée en 2001) réunis à l’appel de plusieurs associations dont Calima (Coordination alsacienne de l’immigration maghrébine en Alsace), de Mustafa El Hamdani. Ici, pas de discours officiels, mais quelqu’un a dit un poème de Kateb Yacine, sur les événements du 17 octobre 61, « Dans la gueule du loup ».
Les deux manifestations ont demandé l’ouverture des archives sur les massacres du 17 octobre 61 et, du haut de chaque pont, l’on a jeté des roses dans l’eau, en souvenir des Algériens qui avaient été jetés à la Seine.

R. W.

Édition du Dim 18 oct. 2009

A Paris, au Pont Saint-Michel

http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=739