LIBAN
En près de 48 heures, Ahmadinejad a réussi à limiter les controverses internes au sujet de sa visite et il a surtout, selon une source de l’opposition, accompli un grand pas dans « l’officialisation » des relations entre le Liban et la République islamique. Certes, ces relations existent depuis longtemps, mais c’est bien la première fois qu’elles s’inscrivent dans un cadre aussi officiel, puisque Ahmadinejad a été reçu par les représentants de toutes les institutions publiques. Désormais, poursuit la source de l’opposition, il sera plus difficile pour les détracteurs de la République islamique de l’entraîner dans le conflit interne libanais ou d’en faire une pomme de discorde confessionnelle. La source de l’opposition relève le fait qu’une telle visite « n’aurait pas été possible il y a trois ans, et elle consacre en quelque sorte un processus qui a commencé en 2008 et qui exprime un nouveau rapport de force au Liban ». Avant 2008, il n’aurait pas été possible pour Ahmadinejad d’être reçu de la sorte au Liban, alors que les représentants de l’administration américaine, notamment celle du président George Bush, avaient bien plus d’influence qu’ils n’en ont aujourd’hui. Les déclarations répétées de nombreux responsables américains hostiles à la visite du président iranien n’ont pas empêché les officiels libanais de recevoir celui-ci avec les honneurs dus à son rang de chef d’État, un chef d’État considéré désormais comme « ami »… La phrase qui résume le mieux la situation, estime cette source de l’opposition, est celle du général Michel Aoun, à l’issue de la rencontre de jeudi matin entre des pôles politiques de l’opposition avec le président iranien. Interrogé par un journaliste sur le « mécontentement occidental » au sujet de cette visite, Aoun a répondu : « Nous sommes chez nous et nous sommes libres de recevoir qui nous voulons. »
Est-ce à dire que le Liban a basculé dans le camp antioccidental ? La même source s’empresse de rejeter cette classification, précisant que désormais, l’équilibre a été rétabli entre les différentes influences étrangères et il est certain, selon elle, que la visite d’Ahamdinejad au Liban consacre le recul du projet américain dans la région et au Liban en particulier. D’autant que le président iranien a exprimé à toutes les occasions possibles l’attachement de la République islamique au Hezbollah, tout en déclarant son appui à tous les Libanais… dans la mesure où ils adoptent et préservent la résistance. Il ne l’a sans doute jamais dit clairement, mais « l’appui illimité » de son pays au Liban, qu’il a souligné à plusieurs reprises, passe forcément par la concrétisation de l’équation « armée-population-résistance-gouvernement ». Et le rajout de « gouvernement » se veut clairement une ouverture en direction des sunnites, représentés par le Premier ministre Saad Hariri, qu’il a soigneusement pris soin de mettre à l’aise en précédant sa visite au Liban d’un coup de fil avec le roi Abdallah d’Arabie. De plus, le président iranien a refusé de se laisser entraîner dans les dédales politiques internes libanais, insistant, même dans son discours à Bint Jbeil, sur l’unité des Libanais qui est, a-t-il dit, « le symbole de la résistance et la clé de la victoire ».
Mais la visite d’Ahmadinejad au Liban n’a pas qu’un impact libano-iranien. Elle a aussi une dimension régionale et internationale, puisque l’homme qui suscite le plus de controverses dans le monde d’aujourd’hui s’est tenu à quelques kilomètres de la frontière israélienne et sur les rives de la Méditerranée qui cristallise l’un des principaux conflits de la région. Il s’est certes adressé à Israël pour lui annoncer sa fin toute proche, mais il s’est surtout adressé aux États-Unis pour leur montrer que son pays a désormais son mot à dire dans tous les dossiers régionaux et surtout dans le conflit israélo-palestinien. Il a pris en quelque sorte sa revanche sur l’isolement qui lui a été imposé ainsi qu’à son pays, et il confirme les analyses qui estiment que l’Iran est à la recherche de la reconnaissance de son rôle régional, reconnaissance devenue presque inévitable. D’ailleurs, qui évoque encore une attaque militaire contre l’Iran ?…
Depuis 1963 effectivement grace au régime du Shah soutenu par les Etats – Unis et contre la volonté de Hamasdinedjad…
Si les ricains n’étaient pas là…
en Iran les femmes votent aussi
Ah merde ça devait être drôle..
Pourtant généralement tes propos me font toujours rire
Vous n’avez pas trop le sens de l’humour. Décidément, si au moins il vous restait cela: même pas. Je faisais de l’humour comme l’article de ce Bourseiller.
Ca y est voila la théorie du complot
du CON plot dans votre cas non?
Ben Laden est un ancien agent de la CIA. La CIA est donc marxiste et islamiste …
Denis Kessler dirigeant du MEDEF est un ancien trotskyste: le MEDEf est donc trotskyste.
Le roi du pétrole d’Arabie Saoudite est islamiste: il est donc marxiste. Comme ses alliés américains.
etc.
Ciel comme tes arguments sont petits…
Pauvre homme
Jamais je ne t’attaquerai comme tu le fais à mon égard..
La pitié que tu m’inspires m’en empêchera toujours…
D’ apres christophe bourseiller
En 2003, le terroriste Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, publie un livre-manifeste au titre révélateur : L’Islam révolutionnaire (3). Le militant marxiste-léniniste y affirme notamment : “ L’Islam et le marxisme-léninisme sont les deux écoles dans lesquelles j’ai puisé le meilleur de mes analyses ”. Pour l’ancien cadre du FPLP, les marxistes doivent aujourd’hui résolument appuyer les islamistes, parce que le retour à l’Islam trahit un rejet du modèle occidental. Carlos apporte en conclusion son soutien à Oussama Ben Laden et use à son propos d’un vocabulaire révolutionnaire : “ Cheik Oussama, en raison de son immense charisme, est certainement un cas unique dans l’histoire récente. (…) C’est un internationaliste panislamiste ”.
L’alliance entre militants révolutionnaires et islamistes radicaux va-t’elle perdurer? Les barbus bénéficieront-ils à terme des réseaux militants, à l’exemple lointain du FLN algérien ? On doit en tout cas aujourd’hui tenir compte des nouvelles convergences.
Christophe Bourseiller
T’inquiète pas, sur TF1 ton opinion de lèche-botte de Sarko est majoritaire. Ce qut tu dis ici oui relève de la folie. La jeunesse dorée, elle spécule dans les place boursières contre le peuple.
Toujours la technique stalinienne ( sans le talent ) :
faire passer pour dingue les opinions minoritaire et différents des siens..
En effet, les propos de “Ken Arkansas” sont dignes d’un dingue;
Un peu mais pas tant que ça..
Ce que je veux dire c’ est que le gauchisme européen a de plus en plus d’ accointances avec l’ islamisme le plus radical.
Ahmadinejad parce qu’il s’ oppose a l’ Occident ( bien trop libéral pour lui, pensez vous les femmes y votent et y portent la mini jupe..) passe aux yeux de ces naïfs romantiques pour le Che moderne..
vous êtes idiot
Hamasdinedjad, la nouvelle IDOLE de la jeunesse dorée occidentale..