UIMM avant l'invasion

Une centaine de syndicalistes occupent les bureaux de l’UIMM rue Jean Monnet à Strasbourg.

invasion UIMM Strasbourg

Les syndicalistes envahissent tranquillement le local patronal.

Les portes étaient ouvertes. Tout le monde est rentré au chaud après avoir stationné un moment devant le bâtiment.

invasion UIMM Strasbourg

Les patrons et leurs secrétaires tirent la gueule. l’un d’eux a dit regretter l’interruption d’une séance de formation. On lui a conseillé d’appeler Sarkozy le grand bloqueur de toute la société.

UIMM occupée 3

Des saucisses et des merguez grillent sur le trottoir, faute de caviar à la louche.

Roland Robert CGT General Motors UIMM occupée

Diaporama

UIMM Strasbourg occupée
22 oct. 2010
de jcreyem
Occupation pacifique du siège de l’Union des Industries des Mines et de la Métallurgie rue Jean Monnet à Strasbourg

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Dernière minute:

Le jeune manifestant interpellé hier, Geoffrey, vient d’être libéré. Détails suivent.

D’après un témoin, il aurait jeté une petite bouteille vide d’Ice Tea. Une arme très dangereuse en effet!

Communiqué CGT

COMMUNIQUE : Dernière Nouvelles d’Alsace : deux poids, deux mesures ???
Dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 22/10/2010, nous avons pu lire, concernant la manifestation de la veille à Strasbourg que “Au cours des face à face de l’après-midi, deux jeunes ont été appréhendés: un étudiant âgé de 20 ans pour avoir jeté une canette en direction des forces de l’ordre[…]”.
La CGT s’étonne de ces accusations ! A aucun moment cet étudiant n’a “jeté une canette en direction des forces de l’ordre”… il s’agit là d’une allégation de la part de la police. Ces affirmations sans fondement sont d’ailleurs très “pratiques” : elles permettent d’alimenter une stratégie de tension et de désinformation. Un peu plus tard, la police a gazé les lycéens… deux au-moins ayant été évacués par les pompiers.
La CGT ne comprend pas que, dans cet article des Dernières Nouvelles d’Alsace, une formulation plus proche de la déontologie) par exemple :”Au cours des face à face de l’après-midi, deux jeunes ont été appréhendés: un étudiant âgé de 20 ans [PARCE QU’IL AURAIT, D’APRES LA POLICE] jeté une canette en direction des forces de l’ordre“) n’ait été choisie.
Les DNA ont pourtant su le faire plus loin dans cet article, en truffant les extraits de la déclaration CGT de guillemets et de “d’après la CGT“.
En l’absence de vérifications des faits, pourquoi les mêmes précautions, quant aux allégations de la police, ne sont elles pas prises ?
Tout cela nous parait bien étrange…

Communiqué de presse du SNESup UdS et de la FSU 67

Le 22 octobre 2010, 8h30

Le Snesup-FSU de l’Université de Strasbourg et les syndicats de la FSU 67 condamnent vivement le caractère disproportionné de la surveillance et de l’encadrement policiers dont les étudiants et les personnels mobilisés font l’objet depuis deux semaines sur le campus et lors des manifestations et des actions. Ils dénoncent l’arrestation abusive d’un étudiant militant de l’université à l’occasion de la manifestation du 21 octobre qui a vu les forces de l’ordre agir une fois de plus de façon provocante et brutale. Ils exigent la libération immédiate du militant en garde à vue. L’emploi systématique et abusif des gaz lacrymogènes, les coups de matraque, les placages au sol, les arrestations « musclées » sont autant de manifestation du mépris et de la violence de l’état contre les lycéens, les étudiants et tous les salariés en lutte. La répression du mouvement de contestation actuel ne peut être une réponse démocratique acceptable aujourd’hui de la part du gouvernement.

Le SNESup-FSU et tous les syndicats de la FSU 67 continueront à condamner énergiquement toutes les formes de répression du mouvement social.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Près de 1300 lycéens et étudiants ont manifesté pacifiquement, le jeudi 21 octobre et ce vendredi 22 octobre dans les rues strasbourgeoises. La défense de la retraite à 60 ans et plus généralement le rejet de la politique gouvernementale étaient au cœur des préoccupations des jeunes manifestants. Malgré le caractère spontané de ces manifestations et le peu d’organisation aucune dégradation n’a été relevée.

Nous tenons à dénoncer fermement l’attitude irresponsable des forces de l’ordre. Cela fait maintenant plusieurs semaines que la police joue le jeu de la tension permanente à l’encontre des jeunes manifestants. Les tentatives d’intimidation ne manquent pas : encerclement du cortège du « collectif jeunes pour la retraite » par plus de 60 gendarmes mobiles, infiltration des cortèges par des éléments policiers en capuche, usages de gaz lacrymogènes sans raison apparente, déploiement policier impressionnant, arrestations au faciès, les 10 interpellations musclées et arbitraires, répression tout azimuts…

Ces manœuvres à l’encontre des lycéens et des étudiants ne font que renforcer notre détermination à combattre cette contre-réforme et ce gouvernement aux mains des financiers.

Cependant, nous appelons les jeunes Bas-Rhinois à ne pas rentrer dans le jeu du Pouvoir. Ne tombons pas dans le piège que Sarkozy et consorts nous tendent : répondre par la violence aux provocations policières… Ils n’attendent que ça pour décrédibiliser notre lutte en assimilant les jeunes qui manifestent à des « casseurs » ou à des “émeutiers”. C’est une technique vieille comme le patronat !


S’il y a bien des casseurs dans le pays, c’est bien l’UMP et le MEDEF, qui de concert, détruisent l’ensemble de nos conquêtes sociales et démocratiques
issues du Conseil national de la Résistance ainsi que nos lycées ( réforme Chatel), l’université publique ( loi LRU) et notre accès au monde du travail avec des contrats stables et sécurisés ( précarité et chômage de masse).

La meilleure réponse que nous devons apporter est celle de l’amplification de la mobilisation au sein de la jeunesse. C’est pour cela que le Mouvement des Jeunes Communistes du Bas-Rhin appelle l’ensemble des jeunes, à manifester le Jeudi 28 octobre et le Samedi 6 novembre, avec les forces syndicales. Ce n’est que par l’union de la jeunesse et du monde du travail que nous arriverons à faire plier ce gouvernement comme lors du mouvement Anti-CPE en 2006.
Face aux casseurs d’avenir, nous resterons mobilisés jusqu’à la victoire, c’est-à-dire jusqu’au retrait du projet Woerth-Sarkozy-Parisot.

A Strasbourg, 17h00
Antoine SPLET
Secrétaire Fédéral du MJCF67