Tribune libre
Que ceux que ça intéresse utilisent ces C R de lectures (ça rafraîchit la connaissance de la langue allemande):
Eben bin ich am Ende des Buchs von Eugène KURTZ: ” Zwangsrekrutiert: ein Elsässer in Hitlers Armee”, Herder, 2008, mit einem Vorwort von Alfred GROSSER ; (deutsche Erstausgabe von “La guerre malgré moi : de Schirmeck à Moscou”,COPRUR, 2004)
Ganz am Ende des Buches, um den 15.Juni 1945, (S. 486 sqq :”Die Frage der Zwangseingezogenen” (Malgré-nous”))hört er Schreie elsässischer Zwangseingezogenen , die versuchen, mit ihm in Kontakt zu kommen, während sie inmitten einer Kolonne dt. Gefangener auf dem Boulevard Smolensk in Moskau vorbeiziehen: ”Französische Soldaten: helft uns doch, wir sind Elsässer, Franzosen also: Befreit uns doch!”
(Er selbst arbeitet im “2. Buro” unter Gal PETIT und trägt “ blau-weiss-rote Epauletten mit der Aufschrift:”mission militaire française”)
Der General Petit lässt ihm aber mitteilen, dass “ein (fr.)Divisionsgeneral, der sich ausschliesslich um die Repatriierung der in Russland zurückgehaltenen Franzosen und also vor allen Dingen um die in die dt. Wehrmacht zwangseingezogenen und von den Russen gefangenommenen Elsässer und Lothringer kümmern werde, komme demnächst in die Botschaft… Gal KELLER, els.Herkunft, dem E. Kurtz dann ein Schreiben richtet :
“Ganze Jahrgänge wurden nach Schirmeck geschleppt…. das Alles nutzte nichts ; dann erfanden (die Nazis) “die erzieherische Verantwortung” der Eltern: diese wurden bestraft , wenn der Sohn den Nazibefehlen nicht folgen wollte. Dies war eine wahrhaft grausame Zwangslage, wodurch eine beträchtliche Anzahl Elsässer den Entschluss fasste, sich eher in dt. Uniform töten zu lassen, als ihre Eltern nach Polen oder Schlesien deportiert zu sehen. In der dt. Armee wurden sie dann isoliert, streng bewacht, ihre Post wurde kontrolliert. Und dennoch waren sie es , die Unruhe und Verdruss in den Reihen der Feinde stifteten…und die E-L behielten ihre fr. Seele.
Frankreich muss schliesslich alles unternehmen, um diejenigen in seinen Schoss zurückzuholen, die zu seinen besten Kindern gehören, auf dass es wirklich “EINES und UNTEILBAR” sei (…) Für Frankreich sollte es doch nunmehr die höchste und heiligste PFLICHT sein, keinen Augenblick länger mehr jene im Stich zu lassen, die das schwache und besiegte Frankreich 1940 schmählich den Händen Hitlers ausgeliefert hat.
Einer , der unter “ihnen” war und der zu “ihnen” gehört.
Eugène Kurtz (S. 493)
Er schreibt auch: ”Gal CATROUX … hatte mir mitgeteilt , man könne meine Kenntnis der dt. Sprache dazu nutzen, um die von den russischen Behörden gelieferten Listen der els. und lothr. Gefangenen zu übersetzen… Erst nach meiner Rückkehr nach F. erfuhr ich vom Lager in Tambov und der Befreiung der 1500 E+L im Juli 1944… Gal PETIT hatte sich selber nach T. begeben, um alles bis ins Einzelne zu regeln… Niemand hatte mit mir aber irgendwann über T. gesprochen , auch nicht über die durch els. Volksvertreter unternommenen Schritte. »
Dieser Brief wurde auch in der Zeitschrift der JOC im E.”La Jeunesse Ouvrière Chrétienne » im August 1945 unter dem Titel : »En quittant Moscou » veröffentlicht. »(Ende der Zitate)
Leider steht im Buch nichts über den Erfolg dieser Bemühungen , da E.Kurtz sehr schnell aus der U.D.S.S.R. “hinausgeschleust “ werden musste…
Dans l’ouvrage présenté au SALON du Livre de Colmar : « TAMBOV, révélations des archives soviétiques » ( sujet-vache à lait de La Nuée bleue et fond de pension), l’historien Jean-Laurent VONAU écrit (page 24) : «…. Quand les Alsaciens ne trouvent pas de compatriotes (au camp), ils vont plus facilement vers les Luxembourgeois, les Sudètes, les Silésiens, qui parlent aussi DES DIALECTES DE L’ALLEMAND (c’est moi qui souligne !) : enfin un élu qui reconnaît que l’alsacien est de l’allemand !
Page 72 l’historien Eugène RIEDWEG écrit (et c’est tj moi qui souligne !) : »Pourquoi n’y eut-il pas d’autre libération après les Quinze-Cents ( le 7/7/44)?…L’actualité commandait : la question du jour, c’était le pouvoir dans une France aux quatre cinquièmes libérée, PAS LES MALGRE NOUS d’ALSACE-LORRAINE .
On peut faire une comparaison : au Luxembourg , le retour des Malgré Nous était un problème NATIONAL ; en France, c’était un PROBLEME REGIONAL. On sait que le Général de Gaulle ,à Moscou en 1944, n’aborda pas la question dans ses entretiens avec Staline et ses collaborateurs.IL CHERCHAIT D’ABORD UN SOUTIEN SOVIETIQUE, NOTAMMENT POUR LES FUTURES ZONES D’OCCUPATION de l’ALLEMAGNE. »
Rappel : E. Riedweg est/a été adjoint au maire socialiste de Mulhouse .
Pour illustrer l’article de J. Fortier, page 98, y a une belle photo du » jeune Thierry, qui dépose en 1996 une des 20 urnes contenant de la terre des 20 arrondissements d’Alsace et de Moselle au Mémorial des Malgré Nous » (à Rada)
(En fait les Archives sont encore en cours de dépouillement à Moscou , donc l’accroche publicitaire , en rouge sur la couverture, n’est que du bluff !)
J’attends le livre (définitif ?) de HUGEL (après : »Wir waren Feinde » !)
R.W.
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