Comme presque tout le monde, Strasbourgeois et touristes noéliques, l’ignore, le Salon du Livre de Noël se trouve cette année dans la salle de l’Aubette, place Kléber.

Il a dû quitter la Chambre de Commerce place Gutenberg, pour cause de transformation du hall d’entrée en bureaux supplémentaires.

Et la Ville de Strasbourg, dont on célèbre tous les jours la gestion de “père de famille”, avait prévenu les brocanteurs de livres 15 jours avant le début, alors que l’indisponibilité de la Chambre de Commerce était connue depuis très longtemps.

Et encore avait-elle d’abord proposé de les installer dans les courants d’air dans la galerie commerciale si peu achalandée de l’ Aubette, mais ça manquait de place.

Résultat des courses: lorsque je m”y suis rendu, après avoir gravi le grand escalier de pierre, mais un ascenseur est aussi indiqué, pour Xavier Boulanger, j’ai tout de suite été saisi en entrant dans la salle, par une bonne chaleur, typique des bâtiments municipaux.

Puis je me suis aventuré dans les allées, après avoir passé le coin des gravures.

Il y avait près d’une dizaine de brocanteurs de livres, assis face à l’entrée, en vis-à-vis, qui discutaient tranquillement.

Et aucun risque d’être dérangés. Car en tout et pour tout, il y avait dans cette belle salle aux hauts plafonds, trois (3) personnes dont votre serviteur.

J’ai demandé aux chômeurs involontaires si c’était comme ça tous les jours. Hélas oui ont-ils répondu en chœur murmuré. Avec la géniale communication faite par la Ville…

Et le samedi, ça va mieux?

Ah, le samedi, on doit laisser les lieux à un spectacle!

Sur l’Alsace.

Question spectacle sur l’Alsace, Roland “Pannini” Ries aurait-il décidé de se transformer en scénariste pour les Scouts et la Choucrouterie?

Là, il est bon.