Le couteau dans le dos

La malédiction de la droite vient encore de frapper.

La future victime, cette fois, c’est Sarkozy, dont des mammouths d’une droite conservatrice classique, las d’être bousculés dans leurs chauffeuses, par un trop vibrionnant président, se chargent de savonner la pente, afin qu’il se casse la gueule aux présidentielles.

On avait déjà pu observer la très britiche fachonne du 1er ministre, acquoquiné avec un Medef, non moins trade.

Cette fois, c’est la taxe professionnelle que Talonnettes 1er prétend supprimer, ce qui ne plaît pas aux hobereaux de province, ni aux maires des villages français qui en tirent l’essentiel de leur revenu.

Après l’affaire du neveu et celle du fils, ce terrain est plus facile pour affaiblir l’homme qui réforme la justice à chaque fait divers.

On n’est jamais trahi que par les siens!

La fRance aux fRançais 2 souche, hein!

extrait du Monde du 3 novembre

“Deux filles demandent une cigarette à Stéphane, qui s’exécute gentiment, puis un costaud vient lui en prendre une et s’assoit à côté d’eux sans un mot. Deux autres hommes viennent à leur tour en réclamer ; Stéphane s’excuse, inquiet du débit de tabac : celles qui lui restent, c’est pour la route. ” L’un des deux types vient alors à ma hauteur, raconte Dieudonné, et commence à m’insulter : “Sale Noir, qu’est-ce que tu fais là, t’as qu’à rentrer dans ton sale pays de merde, tu te permets n’importe quoi, nous en Afrique, on peut pas lever le petit doigt”… ” Les deux copains, ébahis, ne répondent trop rien ; celui qui s’est assis à côté d’eux ne bouge pas.

Dieudonné se ressaisit le premier, répond, un peu inquiet : ” Voilà, je me présente, je m’appelle Dieudonné, lui c’est Tintin… “ L’homme qui a insulté Dieudonné dit s’appeler Cédric ; celui qui est assis répond que lui ” n’a pas de prénom “. Le patron du café sent venir le grabuge, envoie un habitué retenir l’excité. Dieudonné et Stéphane se disent qu’il est peut-être temps de partir. Ils font trois pas sur le trottoir, mais les deux gars sont sur leurs talons. Celui qui dit s’appeler Cédric bouscule Stéphane : ” Est-ce que t’as quelque chose entre les jambes, est-ce que t’as fait l’armée ? “ Stéphane marmonne : ” Oui, oui, t’as raison “, et prend un grand coup de tête sur la base du nez. Il titube et s’évanouit sur le trottoir.”

Bienvenue!

La jungle à Paris

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