France 3 Alsace

(vers 19h08 le reportage sur le rassemblement)

http://info.francetelevisions.fr/?id-video=cafe_HD_1900_strasbourg_jtregional_200211_12_20022011194506_F3

lu dans les DNA

Strasbourg

Pour la démocratie dans le monde arabe

Une trentaine de personnes (50 en réalité!) se sont réunies place Kléber à Strasbourg, hier après-midi, en solidarité avec le peuple arabe. Il s’agit du sixième rassemblement de ce type depuis la révolution tunisienne des mois de décembre et janvier. A l’appel de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), de l’Union juive française pour la paix (UJFP) et du collectif Justice et libertés, les manifestants ont déployé une banderole appelant à l’instauration de la démocratie en Algérie et au Maroc. « Nous demandons la dignité, la liberté d’expression et d’association pour tout le monde arabe », a indiqué un membre de l’ATMF. Les participants ont également dénoncé la « répression atroce » qui se déroule en Libye, et apporté leur soutien aux peuples bahreïnien et yéménite.

Feuille de Chou


Une cinquantaine de personnes ont bravé le froid et l’humidité sur la place Kléber de 15h30 à 16h30, pour affirmer leur solidarité avec la vague révolutionnaire démocratique qui déferle, depuis la Tunisie, et qui frappe l’ensemble du monde arbe, du Yémen au Maroc.

Le rassemblement avait été convoqué comme c’est devenu l’habitude, par l’ATMF et l’UJFP, unis comme les doigts de la main, et soutenu par plusieurs organisation, comme Mouvement de la paix du Bas-Rhin, le Collectif judéo-arabe et citoyen de Strasbourg, Justice et Libertés, le NPA.

6e rassemblement de solidarité avec la révolution arabe à Strasbourg

manifestation place Kléber à l’appel de ATMF et UJFP

Maroc: les manifestants veulent limiter les pouvoirs du roi

le 20/02/2011 à 18:14

Des milliers de Marocains ont participé dimanche à des manifestations dans de nombreuses villes du pays pour réclamer des réformes politiques, dont une limitation des pouvoirs du roi, premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes dans le monde arabe.

Entre 3.000 et 4.000 personnes – 1.500 en excluant les badauds, selon une source policière – se sont rassemblées à Rabat avant de défiler dans une grande artère du centre, scandant «le peuple veut le changement» ou dénonçant «la corruption».

Des manifestations rassemblant en tout plusieurs milliers de personnes ont également eu lieu dans d’autres villes marocaines, dont Casablanca, Tanger et Marrakech. Selon l’agence marocaine MAP, des localités moins importantes ont aussi connu des rassemblements.\( AMarrakech, haut lieu du tourisme au Maroc, un groupe de 150 à 200 personnes a attaqué des magasins et endommagé un restaurant McDonald’s après la dispersion de la manifestation, selon une source locale. Des incidents similaires se sont produits à Larache dans le nord. Aucun autre débordement n’avait été signalé en milieu de journée.

«Nous voulons une réforme de la constitution, une démission du gouvernement et une dissolution du parlement», a déclaré à l’AFP à Rabat Oussama El Khlifi, l’un des initiateurs d’un appel à manifester lancé sur Facebook.

Dans la foulée des événements de Tunisie et d’Egypte, de jeunes Marocains avaient lancé sur ce réseau social le mouvement «du 20 février», appelant à manifester pacifiquement pour réclamer une nouvelle Constitution, qui limiterait notamment les pouvoirs du roi, et plus de justice sociale.

Le Maroc est une «monarchie constitutionnelle» dans laquelle le roi dispose de pouvoirs très étendus et nomme le Premier ministre.\( L’appel à des manifestations a ensuite été appuyé ou repris par des ONG ainsi que par l’organisation de jeunesse de l’association islamiste Justice et bienfaisance, mouvement non reconnu mais toléré, considéré comme l’un des plus importants du Maroc.

ACasablanca, principale ville du pays, les manifestants scandaient «liberté, dignité, justice». Des groupes de gauche demandaient «moins de pouvoirs pour la monarchie», et certaines banderoles proclamaient: «Le roi doit régner et non gouverner».

Les slogans n’étaient généralement pas hostiles à la personne du roi Mohammed VI, monté sur le trône en 1999.

Le pouvoir marocain avait jusqu’à présent été épargné par les mouvements de contestation qui ont renversé les régimes en place en Tunisie puis en Egypte et ont maintenant gagné d’autres pays du monde arabe dont la Libye.

le 20/02/2011 à 18:14