837 connexions le 28 février 2011

Jean-Claude Meyer et Malika Bouchama étaient à l’Elsau hier après-midi.

Le candidat de Vivre Ensemble en Alsace, Contre l’intolérance, et la suppléante ont rencontré plusieurs femmes musulmanes, qui suivaient un cours de langue arabe.

Ces femmes peuvent sortir de chez elles où souvent elles sont quasi cloitrées, car il s’agit d’une lieu de rencontre non mixte, comme chez les féministes.

Ce qui prouve que ce n’est pas le port ou pas du hidjeb qui permet de classer les femmes en féministes ou non féministes. Autrement dit, n’en déplaise à un certain occidentalisme, il y a des féministes voilées.

En moins d’une heure, on en a appris sur la vie dans le quartier plus que jamais Eric Elkouby, pourtant adjoint à l’Elsau, et candidat aux cantonales n’en apprendra.

Les habitations mal entretenues par CUS-Habitat, alors que les loyers et les charges augmentent. Les rues défoncées (sauf celle réparée en ce moment) , où on a l’impression d’être sur un cheval, selon la scène mimée par une participante.

Les places et rues pas déneigées cet hiver, alors que bien des gens accepteraient de travailler comme autrefois quand ils embauchaient à la CUS. La pauvreté répandue, les salaires de misère. Le chômage , les jeunes désœuvrés, la drogue, les services élémentaires manquant, l’absence des élus qui, une fois dans leur poste, ne se bougent pas pour résoudre les problèmes. Comme disait une femme très lucide, si les employés des services dans ces quartiers ne connaissent avec un minimum de sympathie pas les populations, rien ne peut fonctionner.

Sans parler du cumul des mandats, donc des revenus, très mal supporté quand des familles ne mangent qu’un seul repas par jour, et, le soir, se contentent de pain et de thé. Les activités offertes dans le quartier ne sont pas facilement accessibles car payantes. Bref, alors qu’il y a une grande richesse humaine dans le quartier, il donne l’impression de n’être pas traité à égalité avec les autres quartiers de la ville. La coulée verte, chère à Armand Jung et son “dauphin” supposé, apparaît comme une dépense inutile, quand les besoins essentiels ne sont pas couverts.

On aura peut-être des surprises le soir du 20 mars…Même si les choses, comme dans les pays du Maghreb, ne se passent pas toujours dans les urnes.