Vous avez vu la gueule du candidat fantôme du F-Haine dans le canton de Mundolsheim?
Il est opposé à l’UMP André Lobstein, maire d’Eckbolsheim
Et il (clo) porte une chemise brune avec une cravate noire.
Et son crâne est rasé.
Au moins, il n’a pas peur d’afficher la couleur des Matins bruns…
Bref, on le croirait sorti de Signal!
“Sieg Heil”?
Le contraste entre la blonde relouquée soi-disant civilisée, en haut, chérie des médias inconscients qui beuzent depuis des semaines après un sondage trafiqué, et cette graine de peste brune (à écraser dans l’œuf) sortie d’un mauvais film des années trente, est remarquable.
Je n’avais l’intention de me déplacer que pour déposer un bulletin blanc dans l’urne puisque l’UMP guéantisée fait de la retape pour le FN.
Je rappelle que le programme du national-socialisme n’était pas seulement dirigé contre le mouvement ouvrier et ses partis, associations, mais aussi qu’il s’agissait, comme l’a dit Lev Davidovitch Bronstein, dit Léon Trotski, d’extirper tout élément de la démocratie, y compris les partis bourgeois, comme l’UMP.
Cette mauvaise copie de nazillon du troisième millénaire m’a convaincu: dimanche, comme j’ai voté Chirac, contre le père tortionnaire, je vote Lobstein, contre la fille et son Chevallier nazillon, pour édifier le barrage le plus haut contre la vague brune!
Le fascisme ne passera pas!
Mon problème, ce n’est pas Chevalier, ni sa tenue, mon problème est constitué des trop nombreux citoyens qui ont voté pour lui.
Or pour nous adresser à ceux-là, nous séchons. Les résultats en sont la preuve.
Apparemment, aucun des autres partis politiques ne sait s’adresser à cette partie importante de la population.
Je me souviens m’être fait engueuler par mes camarades de parti parce que j’avais engagé la conversation avec un Lepéniste, alors que nous distribuions des tracts au grand marché de Mulhouse. “Tu perds ton temps, m’ont-ils dit.”
Il se plaignait du trop grand nombre de personnes à la peau non blanche au grand marché de Mulhouse, des étrangers disait-il. Je lui ai fait remarquer amicalement que toutes ces personnes étaient de nationalité française, à l’exception pour le département du Haut-Rhin, de 4%, dont 2% d’Allemands, 1% de Suisses (parce que les terrains constructibles sont 2 à 3 fois moins chers en France qu’en Suisse ou en Allemagne) le dernier 1% se répartissant en 88 nationalités.
Deux semaines plus tard, alors que je distribuais à nouveau des tracts au même endroit, il m’aborde et me dit: “Vous avez raison Monsieur, j’étais mal renseigné”. Je lui demandais: “Et maintenant, êtes-vous mieux renseigné?”. “Oui, me répondit-il, j’ai été demander à la Sous-préfecture.” Il m’invita à aller boire une bière avec lui, ce que j’acceptais volontiers. J’étais curieux d’entendre ce qu’il avait à me dire. Pas grand chose. Il me posa beaucoup de questions. Pourquoi tous ces “français-étrangers” sont-ils là? Je lui expliquais qu’à la fin des années cinquante, les salaires en Allemagne et en Suisse (mais aussi au Luxembourg) ont commencé à dépasser les salaires français de 5%. 5%, ce n’est pas suffisant pour abandonner son travail en France, et faire 100 ou 150 km par jour. Mais ensuite, c’était 10%, puis 15%, puis 20%. Pour certaines professions spécialisées, il était même possible de gagner le double en Suisse ou en Allemagne. Ainsi les patrons alsaciens et mosellans ont-ils étés confrontés à un grave problème, un problème dialectique comme l’auraient dits Friedrich Hegel ou Karl Marx. Pour éviter l’hémorragie du personnel qualifié alsacien, il y avait deux solutions: 1) augmenter les ouvriers alsaciens de 20% pour qu’ils restent. Le patronat alsacien et mosellan a refusé cette solution. N’importe quel chef d’entreprise qui eût proposé cette solution à ses actionnaires se serait attrapé un coup de pied au derrière à se retrouver en vol plané en Australie. Donc solutions 2) on va chercher des travailleurs étrangers; de plus comme ils ne comprennent rien, ils seront manœuvrables. C’est ainsi qu’un chef du personnel de la SACM, leader mondial à l’époque de la fabrication de machines textiles et de différents types de machines-outils, s’est pointé au centre de formation professionnel des métallos à Casablanca, et a dit au mois de mars: “J’engagerai tous ceux qui auront réussi leur CAP en juin.” En juin, il revint, et engagea non seulement tous les élèves qui avaient réussi leur CAP mais aussi tous les autres. Le Patronat alsacien remercie feu sa Majesté Hassan II pour la formation professionnelle gratis de plusieurs dizaines d’ouvriers métallurgistes spécialisés.
Si nous voulons dissuader les électeurs du FN de persister, si nous voulons les convaincre de voter pour nous, il faut que nous nous creusions sérieusement la tête et que nous leurs tenions des propos qu’ils puissent comprendre et accepter.
Eux ne vont pas venir à nous, ils sont déjà très, très loin de nous. C’est nous qui devons trouver le moyen d’aller à leur rencontre.
qu’est ce que t’as contre les chevaux (et les cheveux) tu veux me les raser?
Et les gauchistes débraillés avec des queues de cheval c’est pas des caricatures aussi?