“Restaurer l’autorité de l’État” – Tunis, Tozeur, 1er et 2 avril
Le nouveau ministre de l’intérieur annonce la couleur
La Tunisie renoue avec la répression policière
Une nuit de terreur et de répression barbare digne du temps du régime de Ben Ali. Quarante-huit heures après la nomination du nouveau ministre de l’Intérieur Habib Essid — qui a occupé plusieurs fois les fonctions de chef de cabinet de ministres de l’Intérieur sous Ben Ali —, les Tunisois ont eu à revivre, dans la nuit de vendredi à samedi, des scènes de violence inouïe qu’ils pensaient à jamais révolues depuis le 14 janvier.
En début de soirée, alors que des centaines de manifestants observaient un sit-in devant le bâtiment du ministère de l’Intérieur exigeant le départ du président provisoire Foued Mebazaa et du Premier ministre Béji Caïd Essebsi, les agents de la police antiémeute, communément appelés les «BOB» et de la Garde nationale ont sonné la charge. Gaz lacrymogènes, passage à tabac et interpellations des manifestants. Une grosse panique s’est emparée des habitués et hôtes de l’avenue Habib Bourguiba qui s’est vidée en deux temps trois mouvements. Les jeunes manifestants se sont réfugiés dans les rues et boulevards adjacents et ont dressé des barricades, rue de Marseille, avenue de Paris, avenue de Palestine. Ils ne tiendront pas longtemps sous la charge violente des agents, dont le gros des contingents de policiers en tenue civile, cagoulés, roulant à moto ou chevauchant les blindés de la Garde nationale.
Poursuivis à l’intérieur des quartiers populaires, nombre de manifestants ont violemment été pris à partie par les «milices» du ministère de l’Intérieur, armées de gourdins et autres barres de fer. Le communiqué du ministère de l’Intérieur parle d’une opération de «maintien de l’ordre» et justifie le recours à la force par le fait que les manifestants ont été les premiers à user de la violence contre les services de police. C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que le gouvernement provisoire a recours à l’usage de la répression. Début de la semaine dernière, les policiers ont eu à disperser violemment un rassemblement à la Casbah.
Durant la même journée de vendredi, plusieurs manifestations et marches ont eu lieu. Pendant que les jeunes militants du PCOT (Parti communiste ouvrier), de Nahda et du mouvement des Patriotes démocrates, etc., étaient contenus au niveau de Bab Jedid par les forces de police les empêchant d’atteindre le palais du gouvernement situé à la Casbah, l’avenue Bourguiba était, elle, le théâtre d’une démonstration de force des salafistes de la nébuleuse Al Tahrir. À l’heure de la prière du vendredi, plusieurs centaines de militants et sympathisants d’Al Tahrir (interdit) ont fermé une aile de l’avenue et organisé une prière publique suivie d’une procession imposante. Aujourd’hui, à midi, la police est de nouveau intervenue pour chasser du Théâtre communal, les manifestants de la Casbah I, II, et III, abréviation désignant des types d’alliances politiques. Lors d’une interview accordée mardi à trois chaînes TV tunisiennes, le Premier ministre, Caïd Essebsi, annonçait déjà la couleur et un nouveau cycle de répression. Dans son speech télévisé, décrié par les partis de l’opposition, le Premier ministre a insisté sur l’impérieuse nécessité de «restaurer l’autorité de l’État».
Révolution Acte II
«C’est un mauvais signe», commente Moncef Marzouki, président du Congrès pour la République. «L’agressivité et l’extrême brutalité des forces du désordre, dit-il, portent la signature des hommes de Ben Ali.» Essebsi, un «adepte de la méthode et de la pensée «bourguibienne» serait, d’après Marzouki, en train de régler ses comptes avec le «benalisme» par révolution interposée. Si «le gouvernement s’entête à mener seul la barque de la transition démocratique, à user de provocation et de répression disproportionnées, la Tunisie n’est pas à l’abri d’un Acte II de la révolution». Même son de cloche chez Chokri Belaïd du Mouvement des patriotes démocrates pour qui le retour aux affaires de Habib Essid n’augure rien de bien réjouissant et hypothèque sérieusement la prochaine élection de l’Assemblée constituante. «La nomination d’Essid signe le retour en force de la police politique et des méthodes musclées», souligne-t-il.
Le Conseil de la sauvegarde de la révolution et le «Front du 14 janvier» qui regroupent une pléthore de formations politiques de l’opposition sont en conclave depuis vendredi pour étudier les voies et moyens de riposter à l’offensive du gouvernement Essebsi, a déclaré Nizar Ammami, syndicaliste PTT et porte-parole de la Ligue de la gauche ouvrière. Dans un communiqué rendu public, le conseil en question a dénoncé la répression aveugle et les velléités de «confiscation» de la révolution tunisienne. Le 27 février dernier, et suite à des manifestations monstres qui ont duré plusieurs jours à la Casbah et encadrées par le «Front du 14 janvier», Mohamed Ghannouchi a été contraint de démissionner. En sera-t-il de même pour l’actuel Premier ministre qui n’a que 22 jours à la tête du gouvernement ?
Leur presse (Mohand Aziri,
El Watan), 3 avril 2011.
Un manifestant blessé par balle lors d’une manifestation dans le sud tunisien
Un jeune manifestant a été blessé par «une balle perdue» samedi lors d’une manifestation à Tozeur dans le sud tunisien, a rapporté l’agence officielle TAP.
Les manifestants s’étaient rassemblés pour réclamer le départ du gouverneur (préfet) et d’autres responsables de la région.
Selon l’agence, les forces de l’armée sont intervenues et procédé à des tirs de sommation en l’air pour disperser la foule à la suite de jets de pierres en direction du bureau du gouverneur et de «propos portant atteinte au responsable».
Transporté à l’hôpital de la ville, le manifestant qui a été atteint à la poitrine, a subi une intervention chirurgicale qui a permis d’extraire la balle. Son état est jugé «stable» par les médecins.
À Tunis qui a été le théâtre vendredi d’incidents violents, une nouvelle manifestation s’est déroulée au centre-ville sans donner lieu à des heurts avec les forces de l’ordre. Environ une centaine de jeunes scandaient des slogans hostiles au gouvernement et protestant notamment contre la nomination du nouveau ministre de l’Intérieur.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a accusé un groupe d’environ un millier de personnes d’avoir semé la veille «la violence et le désordre».
Les manifestants se sont attaqués aux forces de l’ordre à coups de pierres, en incendiant un commerce et en détruisant des voitures. La «situation de panique et de terreur ainsi créée a nécessité l’intervention des forces de l’ordre et des unités de l’armée nationale pour protéger les citoyens et les biens en utilisant les gaz lacrymogènes sans occasionner de blessés parmi les manifestants», ajoute le communiqué.
Par ailleurs, un Tunisien de 55 ans sans emploi est décédé samedi après s’être immolé par le feu la veille à Sfax, principale ville du sud tunisien, a rapporté l’agence officielle TAP.
Gravement atteint, le quinquagénaire qui venait de rentrer de Libye, a succombé à ses blessures à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax.
Selon des témoignages recueillis par l’agence, l’homme s’est aspergé d’essence et y a mis le feu, après avoir été interdit d’étaler sa marchandise dans l’une des rues de la ville.
Un acte de désespoir similaire entrepris le 17 décembre dernier par un jeune vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, avait conduit à la chute du régime de l’ex-président Ben Ali, donnant l’étincelle à un mouvement de contestation dans plusieurs pays arabes, notamment en Égypte.
Depuis une douzaine de cas d’immolation ont été enregistrés dans plusieurs régions du pays. Depuis le déclenchement des troubles en Libye, environ 40.000 Tunisiens ont fui ce pays.
Leur presse (AP), 2 avril.
pas la peine d’étaler autant de lignes pour dire ce que chacun sait depuis longtemps: que Ben Laden a été une créature des USA; il n’a plus d’usage, on le tue, car s’il parlait en un procès, la supercherie éclaterait
11 mai 00:34, par Ibrahima
Ben Laden “Agent un jour, agent pour toujours”
Par Y.Mérabet
Lorsque un ex-président pakistanais affirme que Ben Laden est un agent de la CIA ?
Les paroles d’un président sont sacrées, c’est tout la vérité, rien que la vérité qui sort de sa bouche. Le président pakistanais Asif Ali Zardari a affirmé , sur la chaine de télévision NBC , dans l’émission “Meet the Press”, que le leader d’al Qaida, Osama ben Laden n’avait jamais cessé d’être un agent payé par les Etats-unis et qu’il avait même eu pour mission, en 1989, de déstabiliser le gouvernement de son ancienne épouse, Benazir Bhutto – assassinée en 2007.
Il a été dit par Zardari sur le plateau de l’ émission, les propos suivants : “Ma femme a alerté les USA de la dangerosité de cet homme. Elle a téléphoné au président H. Bush et lui a demandé “Est ce que vous voulez déstabiliser mon gouvernement ? car elle venait d’apprendre que Ben Laden avait remis 10 000 000 de dollars à l’opposition pakistanaise, avec pour mission de renverser la première femme élue Premier ministre dans un pays islamique.” “En 1989, Ben Laden était en contact permanent avec les directeurs de la CIA. Il était votre agent à l’époque, il est encore votre agent aujourd’hui ” dit-elle par téléphone au président H. Bush. Interrogé par le journaliste de la chaine NBC sur l’éventuel lieu où se cache Ben Laden, Zardari a répondu : “C’est à vous de me dire cela. Cela fait 8 ans que vous êtes en Afghanistan. C’est vous qui êtes allé le chercher, à Tora-Bora et l’avez laissé échapper… moi je n’ai rien à avoir avec tout cela, à l’époque j’étais en prison, avec la bénédiction des États-unis”
Zardari a également renouvelé sa conviction que Ben Laden est mort. “J’ai une très forte prémonition qu’il est mort, encore renforcée par les conversations que j’ai eu avec des membres de la communauté du renseignement U.S. Cela fait des années qu’il n’ont pas trouvé la moindre trace permettant de garantir qu’il est encore en vie. “ Le onze septembre, des innocents sont tombés, victimes de la cupidité du régime en place, celui de Georges Bush. Bientôt ils qualifieront cet événement dramatique, de raison d’état. Le cynisme est de mise à la Maison Blanche… Pour le président pakistanais, Ossama Ben Laden a toujours été un agent des USA. De temps à autre, une pseudo-intervention de Ben Laden, menaçant, revient à un moment bien choisi. Il faut arrêter cette spirale mensongère, qui ne sert qu’à justifier la politique destructive américaine . Ben Laden n’intéresse plus personne maintenant, ce n’est qu’un éventail du terrorisme international.
La plus vaste supercherie de ce siècle n’est-elle pas en train d’étaler toute la fourberie d’Obama …
Six années de recherche vaines. Comment concevoir la véracité de cette traque. Oussama Ben Laden, lors de sa lutte contre l’envahisseur soviétique, en Afghanistan, a travaillé pour les services secrets américains. Un onze septembre, de sinistre mémoire, le début de la chasse aux chimères et à la désinformation la plus complète. Bien des ouvrages journalistiques ont dépeint ces attentats, prouvant au passage, une théorie du complot. Une manœuvre manichéenne du gouvernement Bush a commencé se dessiner… Oussama Ben Laden, l’homme le plus recherché de la planète et de tous les temps, nargue soi-disant tout le potentiel mondial de recherche à sa poursuite compris sa “tutelle la CIA” . Comment croire que pendant six années, cet homme est échappé à la nasse de tous les services de renseignement du monde qui l’entoure. Les Américains cherchent-ils réellement le un autre terrorisme que le leur ?
Ben Laden, bourreau de l’impérialisme américain
Bien des intérêts politico-financiers ourdissent un vent de manipulation, pour ne pas dire une vaste supercherie. Georges Bush pétrolier lui-même avait besoin du terrorisme pour appliquer sa politique d’envahissement des pays du golf regorgeant de pétrole. Les liens étroits de son père H. Bush avec la famille Ben Laden, en toile de fond les sites pétroliers du Moyen-Orient.e livre enquête sur les liens que les États Unis et la CIA ont entretenu pendant longtemps avec Ben Laden et les Islamistes, et sur les motivations pétrolières de la guerre en Afghanistan. George W. Bush et plusieurs de ses conseillers ou ministres viennent de l’industrie du pétrole. Ils songeaient dès Juillet 2001 à une intervention militaire pour “stabiliser” l’Afghanistan et y faire passer un oléoduc, afin d’acheminer vers la côte pakistanaise les fabuleuses réserves de pétrole des anciennes républiques soviétiques du Kazakhstan et du Turkménistan. Les attentats du 11 Septembre ont fourni un prétexte idéal… Autres éléments troublants : l’administration Bush aurait demandé au FBI de ralentir les enquêtes sur les réseaux islamistes, provoquant même la démission du numéro 2 du FBI, John O’Neill (mort le 11 Septembre au World Trade Center, dont il était devenu le directeur de la sécurité, un poste obtenu grâce à l’intervention en sa faveur d’un membre de la CIA…) Enfin, selon une révélation faite par la presse (Le Figaro), un agent de la CIA aurait rencontré Ben Laden en Juillet 2001 à Dubaï, dans sa chambre d’une clinique américaine où il était traité pour des problèmes rénaux. Cette rencontre a eu lieu deux mois avant les attentats, et alors que Ben Laden était officiellement recherché par les États Unis pour de précédents attentats. On sait aussi que 2 jours après cette rencontre, l’agent de la CIA est rentré aux États-Unis, probablement pour faire son rapport à ses supérieurs. Les invraisemblances de la version officielle
De plus en plus d’éléments troublants et concordants vont dans le sens d’une remise en question de la thèse officielle et soulèvent la possibilité d’une immense et inquiétante manipulation.
– projets de la mafia Bush pour envahir l’Irak avant même son arrivée à la Maison-Blanche
– recherche d’un prétexte pour justifier cette invasion
– liens entre Ben Laden et la CIA pendant l’occupation russe de l’Afghanistan
– liens financiers entre les familles Bush et Ben Laden (notamment au sein du groupe Carlyle)
– visite d’un agent de la CIA à Ben Laden hospitalisé à Dubai 2 mois avant les attentats
– surveillance des réseaux islamistes délibérément mis en veilleuse pendant les mois précédent les attentats
– avions de chasse empêchés d’intervenir pour intercepter les boeings détournés
– nombreuses invraisemblances de la version officielle (impossibilité de retrouver intact le passeport de Mohamed Atta dans les décombres, impossibilité d’un impact d’avion contre le Pentagone…)
– lois liberticides prêtes à être adoptées seulement 6 jours après les attentats
– absence d’enquête du FBI sur les attentats ( la police et le FBI ont été écartés de l’enquête qui a été confiée à l’armée et classée secret défense)
– enterrement de l’enquête pour retrouver ceux qui étaient manifestement au courant que les attentats allaient avoir lieu et qui avaient spéculé en bourse sur la chute des actions des compagnies aériennes et des assurances…
– absence totale d’enquête sur l’effondrement de l’immeuble 7
– l’effondrement des deux twins towers et de l’immeuble 7 présentent toutes les caractéristiques d’une démolition contrôlée par explosifs
Conclusion
Comme de nombreuses affaires sous l’ombre, un jour saura-t-on réellement la vérité ?
Journaliste indépendant
Algerian Society For International Relations En collaboration avec ASYTI.NET
des révolutions qui s’arrêtent en chemin sont des avortons, monsieur le nostalgique de Ben Ali!
le peuple tunisien saura défendre la sienne et l’assurer politiquement et socialement; quant aux islamistes ils ne sont pas la force dominante idéologiquement
Les “vendredis noirs ” de Tunisie
Mérabet
La révolution arabe n’est pas un tsunami de changement comme on le prétend, les récents développements ne font que refléter les divisions historiques au sein des sociétés arabes.
Ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte n’est « pas une révolution, mais plutôt un changement de leadership, » l’ensemble de l’élite dirigeante est resté intacte. Cependant pour cette raison, ces deux pays continueront de vivre de perpétuelles transitions.
Aujourd’hui ce vendredi 6 mai 2011, en contemplant sur notre petit écran des manifestants tunisiens urlaient dans la rue, on se croirait encore au moment de la révolte du 14 janvier 2011, trois pénibles mois sont passés et encore la population tunisienne n’a pas compris son erreur fatale de décapiter sa gouvernance ? Alors, qu’a apporté le slogan “vivre mieux” après le “dégage Bénali”, si ce n’est que la la ruine, la misère et des morts.
L’avenue Habib Bourguiba reste toujours l’épicentre mondiale du tsunami qui a secoué les arabes et a permis aux occidentaux d’écraser de les écraser et de renouveler leur détermination sur une croisade en terre d’islam. La Tunisie, cette révote ne veut plus se terminer, chaque vendredi soir, rendez-vous à la place Habib Bourguiba. Tous les ingrédients sont réunis : les manifestants, les forces de l’ordre et une revendication à faire entendre, la chute de l’actuel gouvernement de transition. Mal préparé à cet imprévisible tsunami et un départ innatendu de Ben Ali, la Tunisie s’embarque maintenant pour une destination fatale et sans retour. La Tunisie tombe en ruine, elle s’écroule comme un chateau de cartes devant le poids des revendications populaire insencées. La Tunisie retourne au moyen-age du temps de Pépin le Bref, ou la gouvernance est au gré de la rue.
Le vendredi est un jour important dans tous les pays musulmans, et ce sont trois vendredis qui ont permis à la fois; la chute de Ben Ali et Moubarak et la marche habituelle des manifestants syriens. Ce jour saint (du calendrier musulman), appelé “vendredi noir” ou ‘l’après-midi du sang” pour les impies, permet un rassemblement des fidèles encadrés par des “salafistes” ou Al-Qaida (que sais-je) , manifestent sur le premier mot qui leur tombe sur la bouche armés près à tirer sur les forces de l’ordre, se constituant en pour faire de la casse et du sacrifice au nom de la liberté. Les plus cons d’entre-eux offrirons leur vie au nom de la “démocratie occidentale”.
En Tunisie, si Monsieur Rajhi s’est rétracté en revenant sur ses propos et a présenté des excuses, le mal était déjà fait aux yeux des revendicateurs. Donc dès Jeudi soir, les manifestants étaient dans la rue à Tunis, Sfax, Kairouan et même Sousse. Et ce vendredi la mobilisation est encore plus grande et surtout sur l’avenue Bourguiba où la fin de la prière de vendredi a mobilisé des centaines de personnes. C’est donc un gouvernement débordé par l’abus des revendications populaires. Une population chauffée à blanc, qui ne peut plus maitriser ses devant les forces de l’ordre, une population qui devient capricieuse tous les vendredis.
L’avenir de la Tunisie est menacé, à ce qu’on voit ce n’est que le début de la révolte qui va s’éterniser à la place Habib Bourguiba en Tunisie et à la palce ” Rl-Houria” en Egypte. Les manifestants n’iront pas par quatre chemins, ils demandent purement et simplement la dissolution des gouvernements qui vont se succéder dans le chaos , un sentiment de regret règne chez les tunisiens, de perdre Zine El-Abiddine Bénali, celui qui a apporté la prospérité à la tunisie et aux tunisiens. Plutot bien que mal, la tunisie était sur rails, maintenant que le train est déraillé, il faudrait 10 ans, 20 ans peut étre plus pour que la tunisie se réveille de son coma? Le tsunami tunisien a fait sombrer le monde arabe dans le fatalisme absolu et l’a entrainé inévitablement à la ‘ruine’. On entendra plus parler de la Tunisie, de l’Egyte et du Yémen, celui qui ristera au tsunami gagnera.
Le premier Ministre Essebsi, considéré il y’a quelques temps comme un sauveur, est traité de tous les noms. Au point même que certains lui donnent de mauvais qualificatifs autrefois attribué à Ben Ali. Le peuple tunisien a été utlisé comme ‘cobaye’ utilisé pour fractionner le monde arabe, plutot sacrifié.
Quant à l’Egypte elle vivotera sous les pieds des frères musulmans et d’ Al-Qaida, comme toujours manipulés par les Etats-Unis et Israel. Bref!
C’est avec des slogans dignes des moments de la révolution que les manifestants ont dévalé la désormais célèbre place Habib Bourguiba. Outre les « Dégage » on note maintenant l’apparition d’autres slogans tels que : «le gouvernement de transition travaille toujours pour (le président déchu) Ben Ali ». N’est ce pas les premiers prémices d’un “revient Bénali, on s’est trompé” ?
Verrait-on aussi les Tunisiens, les Égyptiens, redescendre dans les rues et sur les places pour hurler à la trahison, au « lâchage » de l’Otan, de l’Amérique, à l’impérialisme déconfi ?
Un coup d’Etat en cas de victoire des islamistes.
Le parti islamiste est à la fois le mieux organisé et le plus connu de la population tunisienne. Bénéficiant de la sympathie des habitants du sud d’ou est natif Zine El-Abiddine Bénali , pauvres et plus conservateurs et même d’une frange d’exclus de la population du Nord, on ne serait donc pas surpris de le voir remporter les élections avec même une victoire éclatante.
C’est à quoi s’opposeront donc, si c’est le cas, les caciques de l’ancien selon les dires de Farhat Rajhi. Il a en effet déclaré que : « Si Ennahda prend le pouvoir, il y aura un coup d’Etat. Les Sahéliens (à comprendre les gens proches des régions de Sousse fief de l’ex dictateur Ben Ali) ne sont pas disposés à céder le pouvoir et si les élections ne vont pas dans leur sens, il y aura un coup d’Etat. C’est donc de la légalité de ce processus démocratique même qu’il s’agit. Donc soit on avance selon les volontés de certains soit on doit subir les foudres de l’armée.
Journaliste indépendant
Algérian Society For International Relations