Débouté en première instance pour une plainte contre le mensuel Strasbourg-Magazine, Robert Grossmann a gagné en appel.

Le sénateur-maire Roland Ries s’était permis d’annoter une tribune libre du groupe municipal de Grossmann.

La Cour d’Appel de Colmar a condamné le responsable du magazine pour “trouble manifestement illicite“.

Cette affaire, peu glorieuse pour les socialistes, me rappelle que ce genre de pratiques était déjà à l’œuvre, lorsque le maire, enseignant et syndicaliste, était membre du bureau départemental du SNES-FEN et que sa tendance, Unité, Indépendance et démocratie, socialisante, majoritaire à l’époque, rajoutait ainsi des “sabots” aux tribunes libres des tendances minoritaires Unité-Action (proche du PCF) et École Émancipée (syndicaliste-révolutionnaire).

Comme quoi, les mauvaises habitudes contractées jadis ont persisté, et sont très justement sanctionnées par la justice…

La vengeance est un plat qui se mange surgelé.