090912-ComitéAlsaceSalahHamouri-AffichetteCréation

Un autre mur à abattre…

KALANDIA, Cisjordanie (Reuters) – Pour la seconde fois en moins d’une semaine, des Palestiniens ont ouvert une brèche lundi dans le mur construit par Israël sur la frontière avec la Cisjordanie
A l’aide d’un camion, des activistes au visage masqué ont fait tomber un des panneaux de la barrière de sécurité, haute de six mètres, près d’un point de contrôle israélien à Kalandia.

Quelques-uns de la cinquantaine de manifestants présents ont franchi la barrière par la brèche qu’ils venaient d’ouvrir, brandissant un drapeau palestinien et incendiant des pneus.

La police israélienne les a dispersés avec du gaz lacrymogène.

Les panneaux en béton de la barrière de la sécurité en forme de T renversé sont similaires à ceux qui avaient utilisés pour la construction du mur de Berlin.

“Aujourd’hui nous célébrons le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin”, a déclaré Abdullah Abou Rahma, le leader de la Campagne populaire palestinienne contre le mur.

“C’est la première étape d’une séries de manifestations que nous organiserons dans les prochains jours pour exprimer notre attachement à notre terre et notre rejet de ce mur.”

Vendredi, des jeunes Palestiniens avaient déjà ouvert une brèche dans la barrière de sécurité dans le village de Niline. (voir le portfolio <http://www.lemonde.fr/archives/portfolio/2009/11/06/des-palestiniens-ouvrent-une-breche-dans-le-mur-de-separation_1263882_0.html> publié par Le Monde]

Les autorités israéliennes ont engagé la construction de cette barrière de sécurité, mélange de murs en béton et de barrières plus légères, en 2002, au plus fort de la seconde Intifada.

Aujourd’hui, elle court pratiquement tout le long de la frontière cisjordanienne, empiétant en de nombreux endroits sur le territoire palestinien.

En 2004, la Cour internationale de justice a déclaré dans une décision non contraignante que cette construction était illégale et a réclamé sa destruction.

Les dirigeants israéliens affirment qu’il s’agit d’une protection contre des attentats commis par des Palestiniens et qu’elle pourra être supprimée une fois signé un accord de paix.

Vidéos

http://www.bilin-village.org/francais/articles/presse-et-medias-independants/Nouvelle-breche-ouverte-dans-le-mur-de-securite-en-Cisjordanie

Communiqué de l’Union juive française pour la paix

10 novembre 2009

A propos de l’intervention de François Cluzet, sur Salah Hamouri, et des réactions du BNVCA.

L’Union juive française pour la paix

Salah Hamouri, citoyen français, de père palestinien et de mère française, a été lourdement condamné à 7 ans de prison pour un délit qu’il n’a pas commis.

Connu comme sympathisant du FPLP, il n’a fait que passer devant la maison du rabbin d’extrême-droite Ovadia Yossef *, mais a été accusé sans autre élément d’avoir voulu le tuer.

Voir tous les éléments sur cette affaire sur le site du Comité national pour sa libération :www,salah-hamouri.org

  • Conformément à une loi israélienne, Salah Hamouri a choisi, pour diminuer sa peine, de déclarer qu’il était coupable, alors qu’il est innocent – comme le font dans des circonstances analogues la plupart des 11 000 Palestiniens prisonniers.
  • Le Président de la République, au courant de cette situation, contrairement à Jean-François Copé et au journaliste de la 2, Laurent Delahousse, avait déclaré qu’il irait chercher lui-même tout Français injustement détenu partout dans le monde. Il s’est contenté d’intervenir très mollement auprès du gouvernement israélien, mais a refusé de recevoir Denise Hamouri, la maman de Salah.
  • Suite à l’intervention télévisée de François Cluzet, un prétendu Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, http://www.sosantisemitisme.org/communique.asp?ID=302 dirigé par Sammy Gozlan, et lié au CRIF, a saisi le CSA et la chaîne de télévision. Il a osé traiter Salah Hamouri de « terroriste », et, s’inspirant probablement du programme du F- Haine, qui prévoit ce genre de mesures, demande la dénaturalisation de Salah Hamouri !

L’Union juive française pour la paix exige

La libération immédiate de Salah Hamouri

Que cessent les provocations des organisations pro-israéliennes, juives ou non-juives, le BNCVA, comme les autres, contre tous ceux qui, au nom du droit international, combattent la politique criminelle de l’Etat d’Israël à l’égard du peuple palestinien, en assimilant ces actions à un prétendu « antisémitisme ».

L’UJFP poursuivra, quant à elle, avec toutes les organisations du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, son combat pour la justice et la paix, au Proche-Orient comme ici.

Elle appelle à manifester à Paris contre la provocation de la visite de M. Netanyahou, invité par M. Sarkozy en ami, alors même qu’il refuse d’appliquer le droit international et poursuit sa politique de colonisation et d’épuration ethnique.

– Venez nombreux manifester contre ce nouveau scandale de la collaboration française

– avec la politique criminelle du gouvernement israélien.
Mercredi 11 novembre 2009, à 17h30

– Métro George V. Champs Elysées, Paris.

*Note sur le rabbin Ovadia Yossef :

En 2001, lors du prêche de Pessah, Ovadia Yossef a déclaré :

« Il faut anéantir les Arabes. Il ne faut pas avoir pitié d’eux, il faut leur tirer dessus avec des super-missiles, les anéantir, ces méchants, ces maudits

Ce sont ces propos d’Ovadia et ceux du BNCVA qui incitent certains, hélas, à l’antisémitisme…

Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens

Netanyahou reçu par Sarkozy: La France a mieux à faire !

Nicolas Sarkozy a choisi le 11 novembre, symbole de paix, pour accueillir à Paris un homme de guerre : le premier ministre israélien BenyaminNetanyahou. Cette décision confirme la relation privilégiée que le président de la République entend développer avec l’Etat d’Israël.

La politique de Nicolas Sarkozy marque une rupture néfaste en adoptant cette orientation déséquilibrée, qui prive la France de tout rôle actif au Proche-Orient. Cette politique est d’autant plus scandaleuse qu’Israël est aujourd’hui gouverné par la coalition la plus extrémiste de son histoire.

Netanyahou, c’est l’accélération de la colonisation illégale de la Cisjordanie. Netanyahou, c’est la mainmise sur Jérusalem. Netanyahou, c’est le refus des propositions de Barack Obama pour la reprise des négociations avec les Palestiniens. Netanyahou, c’est la poursuite du siège et le rejet – hier encore – de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies pour l’application du rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis à Gaza.

Non, Netanyahou n’est pas le bienvenu à Paris. C’est pourquoi le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens appelle à manifester contre sa réception à l’Elysée.


A Paris, nous appelons à un rassemblement mercredi 11 novembre à 17h30, aux Champs-Elysées, métro Georges V.

Application du droit international. Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’occupation israélienne :
– Halte à la coopération militaire France / Israël
– Suspension des accords d’association UE / Israël
– Des poursuites contre les criminels de guerre

Signataires : GUPS, AFD (Alliance for Freedom and Dignity), AFPS, Americans Against the War-France, CCIPPP, CMF, Collectif Faty Koumba, Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix, CVPR-PO, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Femmes Egalité, Femmes en Noir, Génération Palestine, MRAP, NPA, PSM, UJFP, Union Syndicale Solidaires

Le 10 Novembre 2009

Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – 21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS

Téléphone : 06 23 27 26 87 · e-mail : contact@ujfp.org · Site : www.ujfp.org