Bonsoir: cet après-midi, dans le cadre de la journée nationale de boycott des produits israéliens vendus par Auchan (et succursales), nous étions une dizaine de personnes pour distribuer des tracts près du grand magasin Auchan de la banlieue de Strasbourg (Illkirch-Graffenstaden).
Nous avons commencé par apporter une lettre au Directeur du magasin pour lui exposer nos revendications et lui demander une entrevue (voir pièce ci-dessous), directeur que nous n’avons pas pu rencontrer (nous avons remis la lettre à un de ses employés) puis nous avons commencé la distribution du tract national (voir pièce) en-dehors du périmètre “interdit” de distribution de tracts par le magasin, sur la voie publique tout simplement.
Au bout de 40 minutes environ, le directeur est venu entouré de quelques gardes du corps, et a commencé à nous insulter, après avoir annoncé qu’il avait appelé la police.
Nous avons continué tranquillement notre distribution de tracts, étant tout à fait respectueux de nos droits et devoirs….
Quelques insultes proférées par ce monsieur: “Je n’ai pas besoin de clients comme vous, nos affaires marchent très très bien” – “Je vais vous mettre au tribunal, nous avons des avocats pour ça” – “Vous feriez mieux d’aller laver vos collants“ (?) – “Je vous méprise“.
Nous nous sommes bien demandés pourquoi il venait nous agresser ainsi, si nous ne le gênions pas.
A sa demande, la police est arrivée à ce moment-là et nous a demandé de partir. Elle n’avait normalement pas à intervenir, puisque nous n’étions pas dans le périmètre Auchan !
Comme nous devions partir de toutes façons, plusieurs d’entre nous devant rejoindre les Femmes en noir au centre de Strasbourg, nous avons obtempéré.
Cet incident et en particulier la grossièreté du directeur d’Auchan montrent à nouveau que la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions fait peur à ceux qui défendent
la politique criminelle d’Israël.
Un second témoin confirme
“les quelques commentaires du directeur d’Auchan Illkirch que j’ai personnellement entendus cet AM :
– je vous méprise
– je n’ai pas besoin de clients comme vous
– nos affaires marchent très très bien
– je vais vous mettre au tribunal, nous avons des avocats pour ça.
Triste approche des relations humaines !”
Lettre BDS 67 direction AUCHAN strasbg mai 2011
TractAuchan210511
Outing de commentaire
André Rosevègue, co-président de l’Union Juive Française pour la Paix écrit:
La distribution de tracts devant Auchan Mériadeck à Bordeaux s’est déroulée de façon plus modeste et plus calme ce samedi matin…
La police est vite arrivée mais ne nous a pas chassés de notre trottoir. Nous avons expliqué à la sympathique capitaine de police que nous agissions pour elle, parce que nous ne voudrions pas qu’il y ait chez elle une descente de police et qu’elle soit accusée de recel de crime de guerre quand on trouvera les avocats Carmel dans son frigo. La diffusion a donc continué. Au bout d’une heure, la direction a accepté de recevoir une délégation à condition que nous arrêtions la diffusion, ce que nous avons accepté car c’était l’heure à laquelle nous l’avions décidé… (il y avait d’autres sujets de manifestations à Bordeaux ce samedi…).
Mais le directeur absent, c’est la DRH qui nous a reçus. Le directeur avait déjà reçus. Le directeur avait déjà reçu une délégation il y a près d’un mois.
Vous connaissez l’argumentation d’Auchan : nous ne sommes pas importateurs. C’est à l’importateur que vos questions doivent être adressées.
Vous connaissez notre réponse : vous êtes avertis du problème, vous ne pouvez pas échapper à une accusation de complicité.
Il y a en effet de quoi s’indigner.
Comment se fait-il qu’un tel rustre ait le pouvoir de faire prévaloir sa “loi” sur la voie publique ?
La distribution de tracts devant Auchan Mériadeck à Bordeaux s’est déroulée de façon plus modeste et plus calme ce samedi matin…
La police est vite arrivée mais ne nous a pas chassés de notre trottoir. Nous avons expliqué à la sympathique capitaine de police que nous agissions pour elle, parce que nous ne voudrions pas qu’il y ait chez elle une descente de police et qu’elle soit accusée de recel de crime de guerre quand on trouvera les avocats Carmel dans son frigo. La diffusion a donc continué. Au bout d’une heure, la direction a accepté de recevoir une délégation à condition que nous arrêtions la diffusion, ce que nous avons accepté car c’était l’heure à laquelle nous l’avions décidé… (il y avait d’autres sujets de manifestations à Bordeaux ce samedi…).
Mais le directeur absent, c’est la DRH qui nous a reçus. Le directeur avait déjà reçus. Le directeur avait déjà reçu une délégation il y a près d’un mois.
Vous connaissez l’argumentation d’Auchan : nous ne sommes pas importateurs. C’est à l’importateur que vos questions doivent être adressées.
Vous connaissez notre réponse : vous êtes avertis du problème, vous ne pouvez pas échapper à une accusation de complicité.