Robert Grossmann (décidément plein de contradictions) a raison.
Pas sur la Constitution de 1911, mais sur le ridicule de faire comme tout le monde en créant une MARQUE Alsace.
Il y a déjà l’anglomane [écoutez les voix] Strasbourg The Europtimist
http://alsace.france3.fr/info/deux-rives/strasbourg-lance-sa-propre-marque-67661436.html
Les DNA l’ont relevé en lisant La Croix qui y consacre un bel article:
Extrait:
« C’est terriblement futile, c’est grotesque, indigne de nos collectivités. C’est une mode lancée par des cabinets de marketing très performants et les élus, de droite et de gauche, tombent dans le panneau, par snobisme, pour avoir leur marotte », s’indigne Robert Grossmann, conseiller municipal UMP de Strasbourg. Depuis le lancement de la marque strasbourgeoise, et l’annonce d’une autre à venir pour l’Alsace, l’ancien président de la communauté urbaine de Strasbourg et vice-président du conseil régional ne décolère pas. « Payer autant pour découvrir que l’Alsace est associée à la cigogne et qu’on y aime le riesling, c’est presque une défaite de l’esprit ! Et employer le mot marque est choquant, c’est dégradant pour les hommes et les femmes qui y vivent. Ils ne sont pas à vendre », poursuit-il, rompant le consensus qui semble présider localement. ”
Bravo, Robbe’s!
Ceci dit, si vraiment il était conséquent, il combattrait le tout libéral (économique) qui pousse à ce que chaque collectivité territoriale soit aussi identifiable qu’une vulgaire boisson gazeuse ou une marque de cigarettes.
L’article de La Croix:
Mais si vraiment l’Alsace veut être marquée (comme le bétail), alors demandez à Tomi Ungerer!
Autocritique:
Dans la série, faites ce que je dis, pas ce que je fais, voir la marque Feuille de Chou (rouge) ci-dessus…
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