905 connexions le 30 mai
Ce matin, un peu avant 10 h, M. et Mme Kesseiri, de nationalité algérienne, habitant en Moselle depuis 6 ans, accompagnés de leurs trois enfants, dont la dernière, née en France, passaient pour la seconde fois devant le tribunal administratif de Strasbourg, défendus par Me Dieudonné Amehi . Ils demandent l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français [OQTF] du préfet de Moselle.
La première fois, M. Kesseiri après avoir été retenu 4 jours au CRA de Metz-Queuleu, avait été remis en liberté par le TA. Mais l’administration française s’obstine.
L’épouse de M. Kesseiri est infirmière, et plusieurs cliniques proposent de l’embaucher. M. Kesseiri est chauffeur-routier, et lui aussi a une promesse d’embauche. Alors que leur permis de séjour de trois mois avait été renouvelé trois fois, voilà que la quatrième fois, le préfet de Moselle veut les expulser dans leur pays d’origine, comme a dit le commissaire de gouvernement. Comme si le pays d’origine de leur petite fille n’était pas la France!
Cette famille possède tous les critères d’intégration exigés. Alors, pour quelle raison, le gouvernement veut-il les expulser?
Les quotas?
Jugement mis en délibéré, pour deux à trois semaines.
M Kesseiri interviewé par la Feuille de Chou TA Strasbourg
A noter qu’il y avait pas moins de 13 affaires d’étrangers inscrites ce matin à partir de 9h30 au Tribunal administratif de Strasbourg!
La machine à expulser tourne à plein régime…
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