“Flottille de la liberté”: des militants dénoncent un acte de sabotage sur un bateau
28 juin 2011

Des militants pro-palestiniens qui vont tenter dans les jours qui viennent de briser le blocus maritime imposé à la Bande de Gaza ont fait savoir mardi qu’ils avaient renforcé la sécurité autour de la “flottille de la liberté”, après un acte de sabotage qui aurait été commis sur un de leurs bateaux dans le port grec du Pirée, près d’Athènes.
(…)

Lire à l’adresse:
http://www.aloufok.net/spip.php?article4687

Communiqué

Flottille pour Gaza : les journalistes menacés

Paris le 28 juin 2011,

A quelques jours du départ de la Flottille de la Liberté II, le gouvernement israélien a menacé les journalistes qui embarquent de se voir confisquer leur matériel professionnel et d’être frappés d’interdiction du territoire israélien pour dix ans. Devant la pression internationale, le gouvernement israélien a reconsidéré sa décision.

Il s’agit d’une attaque délibérée contre la liberté de la presse. Comme le gouvernement israélien l’avait fait lors de l’attaque de la bande de Gaza en décembre 2008, celui-ci tente à nouveau de dissuader celles et ceux qui témoigneront de cette mobilisation de la société civile internationale pour briser le blocus de Gaza. Il a également annoncé que des journalistes « embedded[1] » accompagneraient l’armée israélienne en direction de la Flottille de la Liberté.

L’information est une autre victime du blocus de la bande de Gaza.

Reporters Sans Frontières a condamné dans un communiqué de presse « les tentatives d’intimidation du gouvernement israélien » ajoutant que « sans information, le risque est grand d’une désinformation publique sur la manière dont l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza pourra être acheminée ».

La campagne « Un bateau français pour Gaza » demande que soit garantie la capacité des journalistes embarqués sur la Flottille à exercer leur travail, en toute liberté, et dans les meilleures conditions, avant, pendant et après la traversée vers Gaza.