Son père était au 1er REP pendant la guerre d’Algérie

Histoire
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Extraits

À la veille du putsch d’Alger d’avril 1961, le régiment est commandé par intérim par le chef de bataillon Hélie Denoix de Saint Marc, le lieutenant-colonel Guiraud étant en permission.

Avec l’accord des cadres, le commandant de Saint-Marc engage le régiment au côté des putschistes, et c’est lui qui donne le coup d’envoi du putsch, le 21 avril 1961, en marchant de Zéralda sur Alger. Suite à l’échec du putsch, le régiment est dissous le 30 avril à la demande de Pierre Messmer, ministre des armées. Les légionnaires quittent leur camp de Zeralda en chantant la chanson d’Édith Piaf : Non, je ne regrette rien. En fait une partie de l’effectif déserte et passe à l’OAS. Notons les plus connus, le colonel Henri Dufour, qui en fut le chef de corps en 1959 et 1960, les capitaines Sergent, Ponsolle et Philippe Le Pivain, les lieutenants Degueldre, de la Bigne, Godot, Labriffe, le sergent Dovecar, le légionnaire Claude Tenne.

Les éléments n’ayant pas déserté sont ramenés en métropole et détenus au Fort de Nogent en mai et juin 1961, où le lieutenant Henry Lobel enregistre des chants de la Légion Étrangère, dont certains aux paroles modifiées par les événements vécus, dans ce qui deviendra un album 33 tours “Chants d’Honneur et de Fidélité” 4. Cet album sera dans un premier temps édité à 300 exemplaires numérotés et uniquement destinés aux légionnaires concernés. Puis en 1970, un disque 33 tours sera diffusé par la Société d’études et de relations publiques, maison d’édition de Jean-Marie Le Pen, ancien du régiment. En 2011, un coffret pour le 50e anniversaire intitulé “L’honneur d’un régiment” est produit5 : il comporte un CD avec toutes les chansons remasteurisées, un DVD, et un livret de 64 pages “l’album souvenir illustré du 1er REP”.

Cette troisième dissolution sera la dernière et le régiment ne sera jamais recréé. De ce fait, le 2e REP est de nos jours le seul régiment étranger de parachutistes.