72 ans, mais toutes ses dents, et sa démarche chaloupée, sa tête de jeune homme, sans une ride, peau douce à la regarder, son sourire, ses mimiques irrésistibles, sa voix du grave à l’aigu, ses chuchotements, ses hurlements, ses mélodies et rythmes funky-soul, un plaisir pour la salle bondée ce dernier soir de Wolfi Jazz, avec même des “personnalités”, le consul des USA à côté du maire Amiet, de Wolfisheim, Fabienne Keller et l’ex-député Yves Bur, maire-videur de femmes à serpillères, à Lingolsheim, à côté de l’UMP Sophie Rohfrisch qui lui succède dans la 4e du Bas-Rhin.
Bref, à part la droite rassemblée au pied de l’écran, rien que du bonheur. La salle debout acclamant notre héros qui déjà promettait de revenir si on le réinvite. On avait du mal à rester sur sa chaise tant le bon gros son de l’orchestre vous mettait des fourmis dans les jambes et incitait à danser comme dans une discothèque bluesy.