Ce matin de 9h30 à 10h30 s’est déroulée une audience au TA de Strasbourg sur le recours de Jean-Charles Vescovo contre son licenciement par la Communauté Urbaine de Strasbourg.

Le plaignant était défendu d’excellente manière par Me Placidi, cepedant que la CUS était faiblement représentée.

Quelques personnes dans la salle, peu nombreuses, parmi lesquelles sa compagne, un responsable de SUD-CUS et des proches du dossier.

L’exposé de l’avocate a été très technique et précis, parfois interrompu par des questions du président.

Le point essentiel, selon l’avocate réside dans la nullité plaidée par elle de l’avis de licenciement. En effet, Vescovo n’a reçu aucun recommandé. Et il n’y a pas de preuve formelle que l’huissier soit venu à son domicile lui signifier l’avis.

Sur le fond, on s’interroge sur le véritable motif du licenciement, alors que Vescovo qui faisait son travail correctement avait reconnu l’usage très ancien d’un document faux.

On note que l’administration emploie près de 2000 intérimaires et contractuels,sur 8000 employés et qu’elle fait travailler certains qui relèvent de la catégorie C de la fonction publique territoriale comme des catégories B ou A.

Il semble aussi qu’un nouveau chef récent ait eu des comptes à régler, et par ailleurs que les syndicats qui ont fait cause commune avec l’administration en commission de discipline (chose très inhabituelle) se soient débarrassés eux aussi d’un militant ex-CGT, passé à Sud et très actif.

A l’issue de l’audience qui a mis l’affaire en délibéré avec décision dans 25 jours, la Feuille de chou a interviewé le responsable syndical, Vescovo et sa compagne.

Interview après l’audience au TA affaire Vescovo/CUS f2cradio

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