Jean Moulin s’était fait excuser…

mais Pierre-Etienne Bish y était.

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Région
Strasbourg / Préfecture du Bas-Rhin

Identité nationale : contributions au débat

Ouvert par le gouvernement voilà un mois, le grand débat sur l’identité nationale a fait étape hier soir à Strasbourg. A l’invitation du préfet, des voix alsaciennes y ont exposé et défendu des points de vue pluriels aussi personnels que passionnés.

Lancé le 2 novembre pour une durée de trois mois par le ministre Eric Besson, « le grand débat sur l’identité nationale » veut associer l’ensemble de la société à une réflexion de fond sur ce que signifie « être français » en ce début du XXIe siècle. Il vise, dit-on, « à faire émerger des actions permettant de conforter l’identité nationale ».

« Pluralité des cultures et des identités européennes »

Bien que contesté, sinon rejeté par de nombreux intellectuels ainsi que certains ténors politiques, près de 150 personnes, élus, universitaires, responsables associatifs et étudiants, ont répondu hier soir à l’invitation de Pierre-Etienne Bisch, le préfet de la région Alsace qui organisait dans les salons de son hôtel à Strasbourg la déclinaison bas-rhinoise de ce débat. « L’Alsace, notre région, est un terrain particulier pour discuter de cette question car on a tant souffert ici dans son identité que l’attachement à la France y est peut-être encore plus fort qu’ailleurs. De plus, elle dispose d’atouts, le Concordat, sa culture frontalière et sa symbiose culturelle et linguistique avec les pays voisins », a résumé le préfet en guise d’introduction.
Trois universitaires se sont tour à tour chargés d’introduire les trois thèmes au programme de la soirée. Après une tentative de définition de la notion d’identité nationale par Thierry Rambaud, professeur de droit public à l’Université de Strasbourg, Sylvain Schirmann, directeur de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, a ouvert la première table ronde confrontant identité nationale et identité européenne.
Malgré des contributions au départ très diverses, Frank Baasner, directeur de l’Institut franco-allemand de Ludwigsbourg, Faruk Gunaltay, directeur du cinéma l’Odyssée à Strasbourg, ainsi que Shafagh, étudiante suédoise née en Azerbaïdjan, et Jean-Philippe, étudiant strasbourgeois, ont conclu ensemble « à la pluralité des cultures européennes, et donc des identités européennes »
La seconde table ronde confrontait pour finir les notions d’identité nationale et d’identité régionale. Les grands témoins convoqués, à savoir Eric Sander, secrétaire général de l’Institut du droit local, Jean-Christophe Colinet, inspecteur d’académie d’allemand, Pierre Kretz, romancier, et Michael Carter, directeur général de Socomec (Benfeld), ont successivement livré leurs réflexions pour finalement convenir, avec Francis Messner, directeur de recherche au CNRS à Strasbourg, « qu’elles n’étaient pas exclusives l’une de l’autre mais, au contraire, qu’elles s’ajoutaient ».

X.T.

Édition du Mar 15 déc. 20

Note

Si les nominés souhaitent voir publiée leur contribution, nous les accueillons bien volontiers, pour contribuer à la dé-préfectorisation du débat…Envoyez les à contact@la-feuille-de-chou.fr

Et la Feuille 2 Chou décernera des certificats d’aryani d’identité nationale garantis sans OGM selon leur apport à la substantialisation de l’identité alsaco-franco-européo-cosmopolite.

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