Pumpernickel le trimestriel indépendant publié par Antoine Michon à Wissembourg, organisait sa fête de rentrée annuelle, toujours aussi sympathique.
Occasion d’inaugurer un Pumpernickel de granit apposé sur la maison, et d’en présenter un autre en résine dentaire.
Dès le début de l’après-midi, et jusqu’au soir, les ami(e)s de Pumpernickel, dont le directeur a eu récemment quelques déconvenues avec le maire de Wissembourg, ont afflué dans la cour accueillante où ils ont pu converser, boire et manger, écouter des musiciens, lire et écouter de la poésie, du chant, et reconstruire le monde avec la revue A contre courant qui faisait aussi tourner une pétition pour que ces revues indépendantes, et sans publicité, garantes de la diversité des opinions, ne soient pas asphyxiées par des tarifs postaux prohibitifs, alors même que les aides aux journaux, près de 1 milliard, sont distribuées, même aux médias bourrés de pub qui n’en ont pas besoin.
Antoine Michon avait aussi tenu à lire des extraits de la Constitution de l’An I, de 1793, dont les articles laissent rêveurs, en comparaison de celle de la Ve République comme des précédentes.
Chant révolutionnaire allemand pour Rosa Luxemburg f2c_audio
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