Cependant qu’à Strasbourg, la Salle Blanche de la librairie Kléber rassemblait (on y reviendra dans un autre billet) un nombreux public (“identitaires”, maurrassiens et autres royalistes de tous poils, rasés ou pas, vieux débris fascisants plus plus ou moins jeunes, habituellement porteurs de bombers, sans oublier Jacques Cordonnier, (Alsace d’Abord-rien ensuite) le local de l’étape, qui a pris la succession de Robert Spieler qui sévit dans un parti national, la NDP (Nouvelle [sic] Droite [sic] populaire [resic], (pas confondre avec le NPD, nazi allemand……), bref, toute une extrême-droite qu’on ne voit jamais y mettre les pieds habituellement, pour écouter, interviewé par Laurent Husser, Alain de Benoist (l’idéologue d’extrême-droite: GRECE, Nouvelle Droite, Figaro Magazine, etc.), à Paris, quelques dizaines de fachos, dont le conseiller régional lyonnais Gabriac, ont été interpellés par la police, alors qu’ils tentaient de se rassembler pour une manifestation interdite in extremis, la veille. Ils ont pris la place encore chaude de leurs ennemis musulmans raflés la semaine dernière, eux-aussi, par la police “socialiste” et qu’ils comptaient bouter sinon hors de France, comme la Pucelle, mais au moins de leurs quartiers populaires parisiens.
Pour parodier Serge Ayoub, dit aussi Batskin, dans une vidéo qui tourne sur la toile, “Ils (ne) sont (pas) passés!”…
Manifestation des Jeunesses nationalistes à Paris : 57 interpellations
Ils avaient contourné l’interdiction signifiée par la préfecture de police.
Cinquante-sept personnes ont été interpellées samedi après avoir tenté de se rassembler à Paris, en ignorant l’interdiction d’une manifestation d’un mouvement d’extrême droite. Quatre personnes ont été placées en garde à vue, selon une source policière.
«Il y a eu une tentative de rassemblement sur le parvis de Notre-Dame et les personnes ont été immédiatement interpellées», a-t-on expliqué à la préfecture de police de Paris. Celle-ci avait décidé vendredi d’interdire la manifestation du mouvement des Jeunesses Nationalistes prévue samedi à 14 heures à Paris qui souhaitait protester contre les «zones de non-droit» et le «racisme anti-blanc».
Toutes les personnes qui ont tenté de se rassembler sur le parvis ont été interpellées, selon la préfecture de police. Le leader de ce mouvement, le conseiller régional de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac a été placé en garde à vue «pour avoir appelé à participer à une manifestation interdite», a précisé cette source. Deux autres personnes ont également été placées en garde à vue pour «port d’arme prohibé» et une autre pour «outrage et rébellion», selon cette source.
Cette manifestation était prévue sur la place de la République, avant d’être interdite. A 14 heures sur cette place, un important dispositif de sécurité, composé d’une quarantaine de fourgons de la gendarmerie et des CRS, avait été tout de installé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le mouvement des Jeunesses Nationalistes a été lancé en octobre 2011 par Alexandre Gabriac, exclu du FN en avril 2011 après la diffusion d’une photo le montrant en train de faire le salut nazi. Ce groupuscule a dénoncé dans un communiqué une «répression» qui «montre non pas la force mais la faiblesse d’un régime aux abois» alors que les manifestants souhaitaient «exprimer leur révolte la plus légitime face au racisme anti-blancs».
A Lyon, une manifestation de ce mouvement prévue le 23 juin avait également été interdite, mais 200 militants s’étaient rendus sur le lieu de rassemblement et 58 personnes avaient été interpellées.
Peu après la décision de la préfecture de police de Paris d’interdire la manifestation de samedi, Alexandre Gabriac avait expliqué à l’AFP qu’il n’avait dorénavant «pas beaucoup d’autre alternative que d’entrer dans l’illégalité». Interrogé sur sa présence à Paris samedi malgré l’arrêté d’interdiction, Gabriac avait dit qu’il ne s’interdirait pas de faire ce qu’il croyait «bon pour mon mouvement et pour ma liberté d’expression».
Le mouvement «Jeunesses Nationalistes» souhaite rassembler des militants «déçus» ou «purgés» par le FN, qui ne se reconnaissent plus dans le Front national en raison notamment de la stratégie de «dédiabolisation» de sa présidente Marine Le Pen, avait expliqué Gabriac le jour du lancement de ce mouvement.
(AFP)
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