Ce mardi, le tribunal de Strasbourg a rendu sa décision dans le référé demandé par la Ville de Strasbourg concernant quatre campements roms de Strasbourg. Les 110 personnes occupant ces terrains peuvent désormais être expulsées à tout moment.
L’association et le collectif Latcho Rom contestent cette décision et regrettent vivement que la Ville de Strasbourg ait maintenu la décision de poursuivre la procédure jusqu’à son terme, malgré nos demandes incessantes.
Nous demandons que, conformément aux engagements de la municipalité, répétés lundi 8 octobre lors d’une réunion avec les représentants de l’association et du collectif Latcho Rom, aucune famille Rom ne soit expulsée sans solution durable et globale.
Nous demandons que l’ensemble des pouvoirs publics (Ville, Département, Région, État, Europe) prennent leurs responsabilités de manière urgente, avant la période hivernale, pour trouver, avec les associations, des solutions pérennes à la situation dramatique que vivent ces familles et garantir le droit au logement de tous les citoyens européens.
Pour que Strasbourg, capitale de l’Europe, soit à la hauteur de ses ambitions en matière de démocratie locale et de droits de l’homme, il n’est plus tolérable que des hommes, des femmes et des enfants continuent à vivre sur notre territoire, non seulement dans une situation aussi inhumaine mais, à partir d’aujourd’hui, avec l’angoisse d’être expulsés
Strasbourg, le 9 octobre 2012
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