Bonjour,

je vous invite à écouter le quartier de l’Esplanade ses habitants et ses bruits.

Samedi 13 octobre 2 rendez-vous sont donnés

Matin: à partir de 10h jusqu’à 12h

Après-midi: à partir de 16h jusqu’à 18h

Rendez vous :La MISHA

5, allée du Général-Rouvillois

Strasbourg –

Si vous ne pouvez pas vous rendre à la MISHA aux horaires de départ,ne vous inquiétez pas, vous pourrez nous retrouver sur le campus, dans le quartier, au centre commercial, à l’hôtel de l’Esplanade.

Tendez l’oreille…

Au plaisir de vous voir samedi.

Sabine L.

Dans le cadre du projet “Du campus au quartier, la ville est là, j’entends sa rumeur” initié par
“La Ville est un théâtre”, Le Bruit qu’ça coûte invite à l’ubiquité sonore au travers de deux installations dans le quartier de l’Esplanade à Strasbourg.

http://lebruitcoute.blogspot.fr/

Organisé par : La ville est un théâtre en collaboration avec l’AMUP

Entre la rue d’Istanbul, celle d’Oslo ou de Rome, entre la cour d’Oxford et la Place Rouge ou la place d’Athènes, au pied ou à l’intérieur des immeubles, dans les cours et les cafés, dans un hôtel … des rendez vous sont donnés, des invitations lancées.

Des « guides » vous convient à vivre une expérience urbaine, poétique et sonore, sur les lieux et les traces de leur vie, dans le quartier.

Esther attend ses visiteurs à l’hôtel de l’Esplanade, Jean Paul Klée, poète de son état, donne rendez vous, à une table de l’Euro Express, son « refuge », sur la cour de Cambridge, Gérard, ex doyen de la fac de Chimie, emmène ses visiteurs au dernier étage de la Tour de Chimie, Marta accompagne les siens, au 19è étage, sur la terrasse de son immeuble de la rue de Londres, Yasmine attend ses visiteurs, avec ses enfants, à son snack le Liban, Androa Mindre retrouve le chemin de ses années d’étudiant, cité Paul Appel, avec vous,…

Au-delà, de ces récits, révélés en toute intimité, en compagnie de vos guides, des artistes sonores, des artistes visuels, des scénographes, des comédiens, reprennent, en écho, les paroles des habitants, les « bruits et chuchotements de la ville », déployés, entre campus et quartier.

Des dispositifs d’écoute en « ouïebiquité », vous font voyager, allongés dans des transats, de part et d’autre de l’avenue du Général de Gaule, des « voix absentes » peuplent les chambres d’hôtel de l’Esplanade, celles de Maren, de David,…Un violoncelle vous y accueille pour des confidences, …des points de vue et d’ouïe inédits, sont livrés à partir de l’obscurité et de l’intimité de maisons en carton mobiles, défiant de leur fragilité, les hauts immeubles de la place de l’Esplanade, des chantiers d’écriture, reconstruisent la Cour de Cambridge avec vos mots,…

Tout concoure à une approche polyphonique du quartier , à prendre le temps d’écouter ce que la ville nous raconte de ses rues, de ses places, de ses recoins, de la manière de l’habiter et à offrir la possibilité de moments intenses de rencontres, que l’urbanisme des années 60 et 70, avec ses barres et ses tours, ne laissent peut-être pas soupçonner, lorsqu’on ne fait que traverser l’Esplanade.

Tout « joue » à laisser ouvert, à l’infini, nos perceptions.

Sans frontières de cultures ou territoriales, sans frontières entre réel et imaginaire, entre architecture et abris éphémères, entre artistes, habitants, visiteurs, espaces publics et territoires de l’intime.

Véronique Ejnès – La ville est un théâtre

Conception :

Véronique Ejnès – La ville est un théâtre en collaboration avec Florence Rudolf – AMUP

Créations des installations :

Philippe Aubry – compagnie le Bruit qu’ça coûte, Marie Fricout, Anthony d’Alessandro – ESAD, Maren Ruben, David Azulay et Véronique Sauger, Christophe Calibre, Julien Mathis

Equipe de réalisation :

Sabine Lemler, Enrique Uribe – Les Mots arts, Julien Mathis, Saltana Elfaiz – ENSAS, Roger Palemain et tous les comédiens, élèves du Conservatoire de Strasbourg.

Dans le cadre des Ateliers Urbains de la ville de Strasbourg

(un débat sera organisé pour les participants aux Ateliers Urbains de 12h à 13h)

et des Journées de l’Architecture