Ce matin, Jacques Fortier signe, dans les DNA, un éditorial bien enlevé dans lequel il prend parti, ironique, contre les élus régionaux, dans la querelle entre les villes de Strasbourg, Colmar et Mulhouse qui se disputent le siège des différentes institutions du futur Conseil d’Alsace.
Comme lui, moins les connotations religieuses du titre “Là où est l’évêque“, habituelles chez cet aficionado du statut religieux local, on a envie de leur dire qu’elles vendent la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Car le référendum du 7 avril n’est pas gagné.
Ce que Georges Hoffmann, entriste professionnel, ex secrétaire général du PS 67, dans un autre millénaire, et toujours lambertiste d’esprit, même non encarté -selon ses dires-, vient rappeler, en défense des communes et des départements, au nom de la “France une et indivisible (sic)” dans la même édition du Chournal. Il trouvera des adeptes au Front de gauche, lui aussi national-républicain à la Che(vainement?).
On ajoutera, amusé, que beaucoup de ceux qui défendent le siège de Strasbourg pour les institutions européennes, au-delà même du Parlement, incohérents avec eux-mêmes, ne manifestent pas la même ardeur intégriste pour Strasbourg, siège unique du Conseil d’Alsace. Comprenne qui pourra!
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