Rappel Strasbourg ce soir à 18h place Kléber à côté du Grand Sapin et de la Flamme de Bethléem (éteinte: ohé la ville, vous la ranimez?)

Rassemblement pour briser le blocus de Gaza et soutenir les marcheurs bloqués au Caire

En même temps au même endroit Cercle de silence contre les expulsions d’étrangers

<< le Point >>
Malgré le doute qui commence à s’installer, les marcheurs de notre collectif comme vous le voyez dans le message ci-bas, essayent de se remobiliser.
Pourtant, aujourd’hui, le ministre des affaires étrangères egyptien a annoncé que l’égypte allait laisser passer des délégations restreintes et que ces délégations seront choisies parmis les groupes les plus sérieux. Est ce une ouvertute? Nous croyons qu’il y a une brèche et qu’il faut la saisir. Pour celà nous comptons plus que jamais sur un vrai soutien politique de la part du Quai d’Orsay. Nous avons dans ce sens se rendre au Quai d’Orsay. Ce sera l’occasion de faire valoir la mobilisation citoyenne, à travers les appels des élu-e-s, et surtout à travers vos signatures: presque 4000 signatures en deux jours! c’est tout simplement énorme… donc encore 1 ou deux jours de mobilisation!

<< DONC :::: Continuons à mobiliser )>> signer et faire signer http://www.urgence-gaza.net
la pétition a récolté presque 4000 signatures en deux journées : c’est exceptionnel mais il faut plus.
Nous avons encore un jours (un deuxième peut être aussi) d’action après ce sera difficile car le marcheurs vont devoir rentrer: donc le mot d’ordre est signez signons!
– quelques idées : chacun-e-s des signataires transmet ce message à 10, 20 amis ou plus, voir même à son carnet d’adresse
– partager la pétition sur votre réseau social, facebook, twitter, etc…, directement depuis la page de la pétition (tout en bas)
– en parler autour de vous.

<< Info Marche du 29/12/2009 >> http://www.urgence-gaza.com

Nous laissons là les rumeurs et partons à pied rejoindre notre groupe au deuxième hôtel (celui de l’ascenseur farceur). Vers 11h, un SMS nous informe que la réunion est retardée à 14h30.

Voilà qui nous laisse 2h pour visiter le musée Égyptien devant lequel nous nous trouvons.

Dans la cohue des bus et la foule des touristes, nous surfons entre les voitures pour traverser les rues qui convergent sur la place Tahrir quand un monsieur nous aborde.

Il a repéré notre accent français et noie quelques mots dans une logorrhée d’où émerge son séjour à Grasse pour se former dans les parfums, métier de sa famille, le mariage de sa fille le lendemain auquel nous sommes invités, et l’hospitalité égyptienne qui nous fait entrer dans sa boutique de souvenirs puis dans la parfumerie de sa mère. Nous en ressortons qu’après avoir lâché quelques centaines de livres. Faut bien faire marcher le commerce local …

La visite du musée est donc rapide, de sarcophages en statues, nous retenons le regard droit et noble, la dignité et la force simple de Khephren assis en majesté la nuque enveloppée des ailes du faucon Horus.

Dans la chambre d’hôtel devenue salle de réunion, l’ambiance est concentrée, voire grave. Il est devenu clair pour tous que n’entrerons pas dans Gaza. Si ce rêve était caressé par beaucoup, nous savions les difficultés qu’il faudrait affronter, mais peut être pas aussi vite. A présent les possibilités d’actions à partir du Caire sont quasi nulles ou insignifiantes. Les solutions qui s’offrent à nous sont toutes insatisfaisantes : rentrer chez nous sans gloire, rester au Caire sans pouvoir se rassembler, tenter d’atteindre El Arish par d’autres moyens …

Dans le groupe, une jeune avocate des droits de l’homme rappelle les objectifs de la marche internationale et le contexte géopolitique :

Tout d’abord nous sommes en pays étranger et les attitudes de donneurs de leçon de démocratie occidentale sont souvent perçues comme du néocolonialisme.

Ensuite, il ne s’agit pas de désigner le gouvernement égyptien comme responsable du blocus (ce qu’aurait tendance à faire les encerclés de l’ambassade) mais bien Israël qui est l’origine du problème et qui serait trop content de se débarrasser du problème sur son voisin arabe, tout en continuant à tirer les ficelles.

Enfin il faut se garder de l’éclatement du mouvement qui nous guette et que le grand nombre d’organisations et de nationalités favorise. La communication est essentielle dans cette affaire, c’est pourquoi il faut maintenir la pression.

A nos amis restes en France, nous demandons de signer et faire signer la pétition en ligne sur :

http://www.urgence-gaza.net/content/petitionGaza

En parallèle, continuez à interpeller vos députés, maires, représentants et personnalités … et consultez les médias qui nous suivent : France 3, Al Jazeera, Al Arabiya, MBC, RFI (interview Florent), Associated Press …

A bientôt,

A.P & P