1 – Appel mobilisation générale – FAUT-IL MOURIR POUR AVOIR DES PAPIERS ?
2 – Communiqué de presse de la FSU nationale concernant les sans papiers lillois.
3 – Communiqué du Front de Gauche 59
4 – Communiqué de presse du Parti de Gauche
5 – Sans papiers de Lille : Le Front de gauche interpelle le ministre de l’Intérieur
6 – Communiqué de « Femmes en Luth »
7 – Lyon (mel reçu)
8 – Article L’Humanité
9 – Photos de la manifestation du vendredi 4/01 à Paris
10 – Exemple d’intervention auprès de l’Etat
11 – Lille : nouvelle manifestation en soutien aux sans-papiers, avec Mgr Gaillot (La Voix du Nord)
LILLE : Rassemblement tous les jours 18H, Parvis de l’église Saint Maurice
PARIS : Rassemblement Lundi 7 janvier et tous les jours suivants jusqu’à la régularisation des sans-papiers de Lille devant le siège du Parti Socialiste à 18H00 – 10 rue de Solferino – Metro Solferino (Ligne 12)
1 – Appel mobilisation générale – FAUT-IL MOURIR POUR AVOIR DES PAPIERS ?
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Faut-il mourir pour avoir des papiers ?
Lundi 7 janvier sera le 67ème jour de grève de la faim des sans-papiers de Lille. Les choses sont désormais dramatiquement simples : des vies sont en jeu.
Or le gouvernement continue de jouer l’épreuve de force contre ces femmes et ces hommes dont le seul crime est d’exiger d’être traitéEs dignement. Il joue le pourrissement de la grève en refusant toute ouverture au risque d’un drame qui peut arriver à n’importe quel moment. Cette situation est indigne et humiliante. Elle doit cesser.
Le Parti Socialiste de François Hollande, Emmanuel Valls et Martine Aubry doit agir maintenant pour la régularisation immédiate et sans condition des sans-papiers de Lille.
Signataires :
Rassemblement Lundi 7 janvier et tous les jours suivants jusqu’à la régularisation des sans-papiers de Lille devant le siège du Parti Socialiste à 18H00 – 10 rue de Solferino – Metro Solferino (Ligne 12)
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2 – Communiqué de presse de la FSU nationale concernant les sans papiers lillois.
Depuis 65 jours, 52 sans- papiers lillois sont en grève de la faim parce qu’il n’y a à ce jour pour eux pas d’autre moyen d’espérer sortir de leur situation de clandestinité, d’exploitation et de désespoir. Quelques avancées ont été faites par le préfet du Nord/Pas-de-Calais fin décembre en acceptant la régularisation de 9 grévistes de la faim, le réexamen de certain dossiers et la reconnaissance du CSP59 comme interlocuteur de la préfecture conformément aux accords Delarue de 2004 (suite aux grèves de la faim de 2003 et 2004, ces accords prévoyaient des régularisations immédiates ainsi que le principe de réunions mensuelles pour examiner les cas litigieux avec le CSP, la CIMADE, le MRAP et la LDH). Le 4 janvier , une maraude sociale , avec la Croix Rouge a été mise en place.
La FSU prend acte de ces quelques avancées. Cependant ,il est plus que temps que des signes forts soient donnés par le Préfet , le Ministre de l’Intérieur et le Président de la République afin que tous, pouvoirs publics et grévistes sortent de cette situation de crise extrême dans le respect de la dignité humaine et des principes de la République.
La FSU demande donc que la situation des grévistes soit réexaminée de façon bienveillante – comme les pouvoirs discrétionnaires du Préfet le permettent-, que les deux grévistes expulsé au 58ème jour de grève de la faim soient rapatriés et qu’une réflexion de fond soit entamée , dans le respect des accord Delarue afin d’éviter une issue dramatique et que d’autres personnes mettent leur vie en danger.
Elle appelle à la manifestation du samedi 5 janvier à Lille, 15h, Place de la République .
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3 – Communiqué du Front de Gauche 59
Grève de la faim des sans papiers du CSP59 à Lille :
Monsieur Valls, nous ne voulons pas d’un « Thatcher de gauche » !
Après cinq ans de harcèlement et de répression sarkozyste, les sans papiers de Lille, auto-organisés dans le CSP59, en lutte pour leur régularisation et pour des droits égaux à tous les autres travailleurs de ce pays, font maintenant face à des continuateurs zélés de cette politique anti-immigrés et anti-sans papiers, qui les ont poussé, par leur mépris et leur surdité obstinée, à l’ultime recours de la grève de la faim, commencée il y a plus de 60 jours.
La politique barbare de la Préfecture et du Ministère de l’Intérieur, directement ou à travers les instances médicales ou cléricales, chassant des hôpitaux, des églises, des gré-vistes de la faim fortement affaiblis sous la pluie voire sous la neige, appliquant froidement la circulaire Valls sans tenir compte du caractère exceptionnel de la grève de la faim, plu-sieurs semaines après son déclenchement, poussant même la provocation jusqu’à expulser récemment deux grévistes sans aucun soucis de leur état de santé extrêmement précaire, cette politique est tout simplement inacceptable et indigne d’un gouvernement qui se pré-tend de gauche.
Le Front de Gauche, qui a largement contribué à chasser Sarkozy en mai dernier, en-tend poursuivre sa lutte contre le sarkozysme, la chasse aux sans-papiers, y compris si c’est un ministre « sarkozyste de gauche » comme l’appellent les camarades du CSP59, qui la mène. Les grévistes de la faim atteignent maintenant les limites physiologiques que le gou-vernement irresponsable semble attendre, comme un certain gouvernement britannique lors de la funeste grève de la faim des prisonniers politiques irlandais en 1981 … Nous n’ad-mettrons pas de « Thatcher de gauche » !
Le Front de Gauche 59 réitère ses exigences : Il faut régulariser les travailleurs sans papiers grévistes de la faim ! Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et assumer le changement promis en mai !
Samedi 5 janvier, 63ème jour de la grève de la faim
Parti Communiste Français
Parti de Gauche
Gauche Unitaire
Gauche Alternative (FASE)
Coordination Communiste
Gauche Anticapitaliste
4 – Communiqué de presse : Le Parti de Gauche appelle à participer aux deux manifestations qui auront lieu ce samedi 5 janvier, à Lille et à Paris.
Depuis le 2 novembre, des personnes sans papiers se sont engagées dans une grève de la faim pour exiger leur régularisation. Au mépris de leur état de santé, deux d’entre elles ont été expulsées vers l’Algérie le 30 décembre 2012.
Le 31 décembre, c’est un jeune majeur sans papier, diplômé d’un CAP et sur le territoire français depuis ses 15 ans, qui a été expulsé pour le Pakistan. Dès son arrivée à Karachi, il s’est retrouvé en prison, l’état Pakistannais exigeant de lui qu’il s’acquitte d’une amende de 1500 euros.
Dorénavant, le Ministre de l’intérieur M. Valls, utilise pour les procédures d’expulsions une recommandation du conseil de l’Union Européenne de 1994 permettant d’établir des laissez-passer, sans l’accord du pays d’origine. Même Hortefeux et Guéant n’y avaient pas pensé !
Ces expulsions étaient inacceptables sous le gouvernement de Sarkozy. Elles le sont tout autant et même plus sous le gouvernement Hollande-Ayrault !
Danielle Simonnet et Eric Coquerel, secrétaires nationaux du Parti de Gauche et élu-e-s parisiens participeront à la manifestation à Paris ce samedi.
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5 – Sans papiers de Lille : Le Front de gauche interpelle le ministre de l’Intérieur
Dans la métropole lilloise, un mouvement de grève de la faim de travailleurs sans papiers, demandant leur régularisation, a démarré le 2 novembre. Aujourd’hui, plus de 50 personnes entament leur 57ème jour de grève de la faim !
Ils sont actuellement sur le trottoir, sur le parvis de l’église St Maurice de Lille, église qu’ils ont occupée durant quelques heures vendredi 21 décembre. Ils en ont été évacués le soir même. C’est donc la septième nuit qu’ils ont passée dehors, dans le froid et sous la pluie…, ils se “protègent” comme ils peuvent avec des tentes, des cartons. La situation est dramatique.
Auparavant, ils avaient occupé, durant une semaine environ, l’église réformée de Fives. Ils en avaient été évacués par la police le 4 décembre. Ils sont passés ensuite dans les urgences des hôpitaux, mis dehors, puis ils ont été dispersés par le Préfet du Nord dans toute la région. Les groupes ont été envoyés de foyers en centres d’hébergement de jour, de nuit, …Certains, sommés de quitter un foyer, ont trouvé refuge dans un local syndical…
Le Préfet a reçu le Comité des sans papiers 59 (accompagné de la Ligue des droits de l’homme) le 19 décembre et a procédé à une simple répartition administrative : les demandeurs d’asile, les sans papiers entrant dans la circulaire Valls, ceux susceptibles d’y rentrer, les hors circulaire,…etc. Cette attitude strictement administrative est un choix politique : le refus de prendre en compte la lutte collective des sans papiers et le fait que ceux-ci sont en grève de la faim.
Le gouvernement et le Ministre de l’Intérieur peuvent-ils cautionner l’attitude fermée du Préfet et laisser l’irréparable se produire ? L’arrivée de la gauche au gouvernement aurait dû entraîner une rupture avec la politique et les méthodes de l’ère Sarkozy. Le maintien en situation illégale de travailleurs sans-papiers ne peut qu’avoir pour conséquence de fournir au patronat une main-d’œuvre privée des moyens élémentaires de défendre ses droits. A l’inverse, la régularisation des personnes sans papiers est un acte positif pour toute la société.
Nous exigeons que le gouvernement, le Ministre de l’Intérieur interviennent pour créer les conditions d’arrêt de la grève de la faim en garantissant à chaque gréviste l’arrêt de toute procédure d’expulsion. Le Préfet doit ouvrir, au minimum, une perspective de régularisation sécurisée, une vraie négociation avec un engagement à établir un échéancier de régularisation des grévistes de la faim. Il s’agit d’une urgence !
Communiqué du PCF
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6 – Communiqué de « Femmes en Luth »
A quelques semaines de commémorer le quarantième anniversaire de la 1ère grève de la faim collective en France – Eglise Berthelot décembre 1972 à janvier 1973 -, l’association “Femmes en Luth, citoyennes à part entière”, affiliée à la FASTI, appelle à soutenir les grévistes de la faim de Lille au 64ème jour d’une grève de la faim dont la poursuite, conséquence de l’autisme de l’actuel gouvernement, met gravement en danger leur santé, le pronostic vital étant maintenant engagé. Il porte en cela une lourde responsabilité.
Un gouvernement de “droite” sut, il y a quarante ans, entendre la souffrance des19 grévistes tunisiens de l’époque, régulariser leur situation au bout de trois semaines et décider ensuite une régularisation globale pour quelque 30000 “sans papiers” en France.
Un gouvernement de “gauche”, dit du “CHANGEMENT”, ne saurait pas aujourd’hui reconnaître la lutte collective des “sans papiers” de Lille ? !
Ce gouvernement doit décider de toute urgence la régularisation de leur situation et étendre cette régularisation à l’ensemble des personnes sans papiers en France. Il doit également remettre en chantier les lois injustes qui réglementent l’accueil des personnes migrantes en France.
Communiqué du dimanche 30 décembre 2012
Commémoration des “40 ans” de la grève de la faim de Valence, 1ère grève “collective” de sans papiers en France
vendredi 25 janvier à 19H devant l’Eglise Berthelot de Valence, puis débat à la Maison des Sociétés salle Haroun Tazieff, en présence d’anciens grévistes de la faim et militants du MTA de l’époque.
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8 – Article L’Humanité
Lille, envoyée spéciale. En plein centre de Lille, une quarantaine de sans-papiers sont en grève de la faim depuis 64 jours. Alors que plusieurs occupations de soutien étaient organisées hier, jusqu’au siège du PS à Paris, ils se disent prêts à aller « jusqu’au bout ».
Devant l’église Saint-Maurice, en plein cœur de Lille, une grande tente a été montée. Les nombreux passants sont rares à s’arrêter devant la banderole rouge qui la recouvre : « Faut-il mourir pour avoir des papiers ? Valls, régularisez ! » Dans l’indifférence générale, trente-six sans-papiers sont en grève de la faim depuis le 2 novembre pour obtenir leur régularisation. Sous la tente, les grévistes, allongés sur des matelas, se protègent du froid avec des couvertures. Ils sont en majorité algériens, on compte quelques Guinéens et des Thaïlandais.
« La majorité sont des gens diplômés »
À l’entrée, deux Kabyles, Samir et Ryad, sont emmitouflés dans des doudounes pour éviter les courants d’air glacés. Ils ont fui l’Algérie pour des « questions de sécurité ». Bien qu’ils soient en France depuis plusieurs années, leurs demandes de régularisation n’ont pas abouti. « La majorité sont des gens diplômés et qualifiés, explique Ryad, vingt-huit ans. On a même des infirmiers ! » Lui-même est titulaire d’un BTS en électrotechnique. « En Algérie, on voyait pas du tout la France comme ça. Si on avait su… » À côté, un gréviste de cinquante-cinq ans complète la phrase : s’il avait su, il serait allé aux États-Unis. « Valls prépare l’élection de 2017 sur notre dos », lâche-t-il, dégoûté.
Personne ici ne comprend l’intransigeance du préfet et du ministre de l’Intérieur. Les négociations semblent au point mort. La dernière réunion en préfecture, le 19 décembre, n’a rien donné. Pire, le 30 décembre, deux grévistes ont été expulsés vers l’Algérie, à leur 59e jour de jeûne. L’un d’eux serait hospitalisé à Tizi Ouzou, selon le Comité des sans-papiers du Nord. « Nous sommes en train de mourir pour un bout de papier, mais personne ne nous entend, soupire Saliha, une Algérienne de quarante ans. Nos deux camarades ont été renvoyés, bouche scotchée et mains attachées, mais ce sont des humains, pas des animaux ! »
« L’État et les socialistes au pouvoir les traitent comme des moins-que-rien, dénonce Benoît Delrue, responsable local du Mouvement des jeunes communistes, passé en soutien. Leur combat est significatif de la façon dont les immigrés sont traités en France, mais aussi les travailleurs. On leur refuse toute dignité. » Dignité, ce mot revient sans cesse dans la bouche des grévistes. Parmi les sept femmes allongées sous la tente, beaucoup disent avoir fui un mariage forcé. C’est le cas d’Ismahane, une Algérienne de vingt-quatre ans, arrivée en France il y a deux ans. « La mairie refuse de nous donner des toilettes, heureusement quelques snacks laissent les femmes y aller. » Depuis le 2 novembre, la jeune femme a perdu vingt kilos. « J’ai fait une demande d’asile mais je suis sûre qu’elle va être refusée. Cette grève de la faim est notre dernière cartouche. »
Régulièrement, des équipes du Samu entrent sous la tente pour emporter des grévistes affaiblis. Trois sont hospitalisés depuis plusieurs jours, les autres reviennent après quelques heures d’une hospitalisation compliquée… « On veut nous forcer à faire des perfusions, mais nous refusons, explique Saliha. Nous acceptons les soins, mais pas les vitamines. »
Des corps de plus en plus faibles
Devant la tente, Ludivine, « simple citoyenne » de vingt-sept ans, note les poids des grévistes sur la balance : « Beaucoup ont perdu jusqu’à vingt kilos, les malaises sont quotidiens. Beaucoup vomissent. Les pancréas commencent à être touchés, ce qui provoque de grosses douleurs, d’autres ont des problèmes de vue. » Les soutiens organisent des roulements jour et nuit aux côtés des grévistes et appellent les secours en cas de besoin. Toujours dans la crainte d’un drame à venir.
Nouvelles manifs en vue. Alors que deux nouvelles manifestations sont d’ores et déjà prévues, ce vendredi à Paris (rendez-vous à 14 h 30, place de la République, avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur) et samedi à Lille (15 heures, également place de la République, en présence de Jacques Gaillot), les réactions continuent d’affluer sur le sort fait aux grévistes lillois. Signée du Groupe des Algérien-ne-s du Nord-Pas-de-Calais, une lettre a été envoyée au président algérien, fustigeant l’expulsion de deux des sans-papiers du Nord. Une « expulsion écœurante » qui « fait tomber les masques », avait jugé, de son côté, Joseph Demeulemeester, secrétaire de section du PCF à Lille.
9 – Photos de la manifestation du vendredi 4/01 à Paris
à Aquilino Morelle, conseiller politique à l’Elysée,
Raphael Sodini, conseiller immigration auprès du Ministre de l’Intérieur
Monsieur le Préfet de la Région Nord
Attentif aux urgences sociales, je vous interpelle sur le fait qu’il y a urgence immédiate pour les sans-papiers de Lille en grève de la faim depuis 65 jours, pour obtenir leur régularisation immédiate et sans conditions. A la suite de Gandhi et de Martin Luther King, ces personnes luttent par ce moyen pour leurs droits fondamentaux ; n’attendons pas qu’il y ait des morts.
Dans l’intérêt supérieur des sans-papiers en grève de la faim dans la Région Nord, l’Etat et Monsieur le Préfet de la Région Nord doivent répondre positivement à la demande qui leur est faite de régulariser la situation des personnes sans-papiers en grève de la faim et, pour ce faire, d’avoir un réel dialogue avec le CSP59 (Comité des Sans Papiers du Nord) ; en outre, l’Etat doit immédiatement organiser le retour des 2 grévistes de la faim qui ont été expulsés le 30 décembre 2012 vers l’Algérie.
Pour que le changement soit maintenant, faites en sorte de trouver une issue positive à ce conflit.
En décider ainsi sera à l’honneur de la France.
Pierre B, membre de la LDH, de RESF et soutien du CSP des Ulis
11 – Lille : nouvelle manifestation en soutien aux sans-papiers, avec Mgr Gaillot (La Voix du Nord)
Publié le 05/01/2013
Par La Voix Du Nord
Un nouveau rassemblement à Lille a réuni environ 300 personnes samedi en soutien à des sans-papiers en grève de la faim depuis deux mois, en présence de Monseigneur Gaillot.
Mgr Gaillot est venu manifester avec les sans-papiers à Lille. PHOTO LA VOIX.�
Mgr Gaillot est venu manifester avec les sans-papiers à Lille. PHOTO LA VOIX.
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«J’espère que les derniers développements sont de bons signes et qu’ils iront dans le bon sens», a observé Roland Diagne, porte-parole du Comité des sans-papiers (CSP 59).
Une réunion était prévue mercredi à la préfecture pour «faire un point à la suite de l’examen des dossiers» de demandes de régularisation et une maraude sociale a été mise en place depuis jeudi soir avec la Croix-Rouge, pour un suivi social et sanitaire des grévistes de la faim.
Une quarantaine de personnes étaient toujours en grève de la faim, un mouvement commencé début novembre pour certains selon le CSP 59.
Samedi, le mouvement de protestation a reçu le soutien de Monseigneur Gaillot, qui avait commencé par rendre visite aux grévistes dans la matinée.
«J’avais appris à m’agenouiller devant Dieu, j’apprends maintenant à m’agenouiller devant des hommes», a-t-il déclaré. «Nous attendons un acte fort du préfet pour que ces jeunes arrêtent leur grève, avec une régularisation. C’est possible, cela s’est fait dans le passé», a-t-il ajouté, précisant tout de même qu’il n’était pas favorable au principe de la grève de la faim, même s’il respectait ce choix.
Les grévistes de la faim occupaient toujours samedi le parvis de l’église Saint-Maurice, de laquelle ils avaient été évacués le 21 décembre après l’avoir brièvement occupée.
avec AFP
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