Il y a quelques jours encore, il était question de l’intervention de troupes africaines au Mali. Un délai de 9 mois apparaissait nécessaire pour qu’elles soient opérationnelles.
L’avancée des islamistes a bouleversé ces plans. Une fois de plus, le gouvernement français fait intervenir les troupes, pré-positionnées, au secours du président malien. Et l’on disait la Françafrique finie!
Sous le prétexte habituel de protéger les Français du Mali (mais quid des otages?) et de stopper l’offensive islamiste, c’est en réalité de la défense des intérêts néo-colonialistes de la France dont il est question. D’autant que ces intérêts sont menacés par les USA et la Chine.
Troupes françaises, hors du Mali, hors d’Afrique!
NON À L’INTERVENTION MILITAIRE FRANÇAISE AU MALI
Qui a dit que la Françafrique c’était fini ? Hollande n’avait pas de mots assez durs lors de sa campagne pour dénoncer la politique de domination de l’Afrique par la France. Au mois d’octobre lors de son déplacement à Dakar il déclarait même ” Il y a la France et il y a l’Afrique ! “Tu parles Charles !
3 mois après il annonce le déclenchement de l’intervention militaire au Mali ! Il est passé du « nous n’interviendrons pas » au « nous protégerons nos ressortissants » pour finir à l’intervention directe.
L’ancienne puissance coloniale n’entretient pas des troupes sur ce continent pour rien. Elle poursuit, dans la tradition de tous les gouvernements qui se sont succédés, son rôle de gendarme, pour protéger ses intérêts, pour soutenir les gouvernements qui sont à sa botte. La menace islamiste constitue le paravent de cette opération militaire.
Le NPA dénonce cette intervention militaire impérialiste décidée par Hollande, une fois de plus sur le dos des peuples ! Ce n’est pas de cette façon que les maliens se libéreront de tous les fondamentalismes.
Montreuil, le 11 janvier 2013
Honni soit qui MALI pense!
Idriss Déby(le)
“En février 2008, les rebelles tchadiens du Commandement militaire unifié (CMU) qui est composé du RFC de Timan Erdimi, de l’UFDD de Mahamat Nouri et du CNT de Hassan Al Djineidi lancent une seconde offensive pour prendre N’Djamena. Début février 2008, il a donc de nouveau à faire avec des attaques rebelles sur Ndjamena qui entraînent le rapatriement des expatriés français vers le Gabon et la France. Il subit un revers à la bataille de Massaguet le 1er février et doit repousser l’assaut sur la capitale du 2 au 4 février. Trois fois plus nombreux à s’élancer du Soudan, une fois en ville, les rebelles cernent le palais présidentiel le 2 février. Encerclé dans son palais, le président tchadien appelle plusieurs fois dans la journée le président français à l’aide. Celui-ci lui propose l’exil en territoire français.[réf. nécessaire]
Le 7 février, il échappe de justesse à une tentative de renversement[réf. nécessaire] et exhorte l’Union européenne de dépêcher au plus tôt la force de paix EUFOR[réf. nécessaire] dont le contingent principal est français.