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L’Alsace

Nous relations dimanche soir que des CRS avaient été assaillis samedi soir à l’aide de cocktails Molotov, rue de Dieppe à Mulhouse. Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) Alain Martinez nous a précisé hier que sur cinq cocktails Molotov lancés en tout, seuls deux ou trois ont atteint un fourgon de CRS et qu’aucun n’a explosé. Quant à l’« arsenal » découvert sur place, le DDSP indique qu’il se résume à deux autres cocktails Molotov prêts à l’emploi, plus un mortier d’artifice.

le 28/01/2013 à 18:56

Mulhouse Interpellation houleuse Relaxe pour tous

Le 12 janvier dernier, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Mulhouse étaient pris à partie lors d’un contrôle à Bourtzwiller. Cinq personnes étaient interpellées. Hier le tribunal en a relaxé quatre.

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Les faits s’étaient déroulés au niveau de l’arrêt Saint-Nazaire à Bourtzwiller. Les policiers de la BAC avaient tenté ce samedi-là, vers 16h, de contrôler un individu sans casque sur un scooter (voir DNA du 16/01). Mais ce dernier s’était joué d’eux. Des petits groupes se seraient alors formés et auraient commencé à prendre à partie les fonctionnaires. Au final et après l’intervention des CRS, cinq individus (un mineur et quatre majeurs) avaient été interpellés.

Déférés au parquet à l’issue de 48 heures de garde à vue, les quatre majeurs avaient été relâchés après un passage devant le juge des libertés et de la détention, mais placés sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience d’hier. Ils étaient principalement poursuivis pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens ».

« Ce dossier ne tient pas la route »

Lors de l’audience, un des avocats de la défense, M e Jean-Louis Colomb, a vivement dénoncé cette « cabale contre des jeunes du quartier », estimant que « ce dossier ne tient pas la route » et que « le parquet aurait dû avoir le courage de l’admettre en abandonnant les poursuites ». Point par point, il a souligné les incohérences, les amalgames mais a également mis le doigt sur les interpellations musclées (utilisation de flash-ball, de lacrymogènes et des tonfas), même si le contexte était dangereux et sous tension.

Le parquet a reconnu qu’il y avait « des éléments non caractérisés dans ce dossier ». Au final, le tribunal a relaxé les quatre protagonistes de cette affaire. Un seul devra s’acquitter d’une amende de 200 € pour avoir été en possession de trois grammes de shit.