“Il nous faut en finir au Mali, en Afrique et ailleurs avec le destin des « Tinèni ». En France, au Mali, en Palestine, au Kurdistan, en Amérique latine, en Asie, en Europe et partout dans le monde, les peuples doivent se donner la main pour construire ensemble des alternatives populaires aux camisoles de force imposées ici et là par les puissances d’argent.” Issa N’Diaye.
http://www.lecridupeuple.org/mali-ecoutez-le-cri-des-maliens-prives-de-voix/
“Le drame actuel au Sahel et ses conséquences au Mali ne sauraient être appréhendés sans l’éclairage géopolitique et géostratégique des convoitises que suscitent les immenses ressources de son sous sol auprès des multinationales occidentales notamment françaises en ce qui concerne le pétrole et l’uranium entre autres. Telle est la trame véritable de la guerre actuelle imposée au Mali par les « fous d’Allah » et les « fous du Saint Profit » au nom de la Charia, des trafics de drogue et d’otages, au nom du pétrole, de l’uranium et du Capital.
Si l’intervention française au Mali a été momentanément saluée par la grande majorité des populations maliennes désarçonnées par l’avancée brutale des djihadistes vers le sud, l’arrêt tout aussi brutal de la reconquête du territoire national par l’armée malienne aux portes mêmes de Kidal, suscite en elles bien d’interrogations sur les arrières pensées, les non dits de cette intervention. Les chaudes déclarations d’amitié des autorités françaises à l’égard de certains touaregs, l’alliance de fait avec la rébellion ultra minoritaire du MLNA non représentative de l’écrasante majorité des communautés touaregs tout aussi opposées à a guerre et à la partition du pays, (…)