Nouvelle réunion ce matin à la Ville de Strasbourg pour les victimes de l’incendie de caravanes au Petit Parking de Koenigshoffen.
Les personnes concernées sont toujours prises en charge dans le cadre du plan hivernal par la Mairie et la Préfecture.
Après avoir passé plusieurs jours au Ciarus, elles seront désormais logées, dès ce lundi, dans des appartements, avenue Jean-Jaurès à Neudorf, dans une ancienne gendarmerie reconvertie.
Elles ne seront plus obligées de quitter la journée les lieux qui les hébergeaient jusqu’à présent. Un progrès donc. Les Sept Pains assurent toujours les repas de midi.
Mais cette nouvelle affectation, dans des logements, où elles peuvent se grouper par affinités, reste du provisoire jusqu’à vendredi prochain.
L’Association Latcho Rom qui les accompagnait à la réunion, organisée par l’adjointe Marie-Dominique Dreyssé, souhaite qu’enfin une solution de logement plus durable soit mise en œuvre. C’est à dire des caravanes sur un terrain correct, selon leur demande.
Pendant la réunion, on a appris en outre que le terrain Petit Parking, un des quatre concernés par une décision de justice, où une nouvelle caravane s’est d’ailleurs installée, est promis à fermeture définitive dans un délai proche.
La question a été posée de savoir où les caravanes présentes, rescapées de l’incendie, seraient déménagées.
Latcho Rom continuera à suivre cette affaire ainsi que le devenir de l’ensemble des Roms présents à Strasbourg, jusqu’à une issue favorable et durable.
Prochaine rencontre, vendredi 8 mars à la mairie
Un couple avec un enfant en bas âge et la femme enceinte toujours sur le campement Petit Parking dans une caravane en partie brûlée et rafistolée.
Il faut signaler que ce couple, dont le bébé est malade, n’a pas été pris en compte par la ville, alors qu’il était, et est encore ce jour, sur le terrain incendié. Il avait été pris en charge et évacué dans la nuit même de l’incendie par un compatriote.
Feuille2ChouRadio
Couple Rom un bébé Petit Parking 040313 15h12
Lors d’une des réunions à la mairie, il a été affirmé, tant par la ville que par les rescapés que ce couple n’était pas du terrain. Mais ne peut-on penser que c’est la peur qui a dicté leurs paroles? Quoiqu’il en soit, il est inadmissible qu’ils restent dans cette misère. Il faut les prendre en compte et les reloger aussi comme les autres!
Ci-dessous, le baraquement de bois, enfumé par le poêle de fortune:
La solidarité en action: des vêtements récoltés pour les Roms
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