Encore une réunion ce matin à la mairie de Strasbourg entre les Roms du Petit Parking, soutenus par l’association Latcho Rom, les élu(e)s, les fonctionnaires et une interprète.
Les Roms avaient tenu à offrir un bouquet à chacune des femmes présentes, l’adjointe et l’interprète. Des Roms d’autres campements s’étaient présentés dans le hall, mais ont été refusés car la réunion ne concernait que ceux victimes de l’incendie.
Les mesures particulières concernant ces derniers sont distinguées d’autres mesures plus amples qui prendraient en compte tous les Roms des campements de Strasbourg.
Au début de la rencontre, hebdomadaire, 13 personnes étaient présentes. Et il a été remarqué le caractère un peu flottant des listes établies jusqu’à présent, en particulier des différences entre celle du logement et celle des repas.
Aussi une bonne partie de la réunion a consisté en l’établissement d’une liste fiable aux identités vérifiées pour logement ancien et actuel et les repas.
Seuls les présents sur le terrain lors de l’incendie bénéficient d’une prise en charge d’urgence et d’un éventuel futur relogement plus stable.
Quelques tensions se sont exprimées au sujet de tel ou tel qui pour certains n’était pas du terrain. La chose est complexe car on peut avoir logé sur le terrain et ne pas y avoir été présent au moment du feu, et, par ailleurs, certains y logent irrégulièrement. Un couple qui était à la première réunion a, semble-t-il quitté Strasbourg.
On parvient à une liste de présents de 11, or il y a 13 personnes dans la salle. Après examen, deux sortent de la réunion.
Un fonctionnaire précise, quand les discussions se mélangent, qu’une autre fois, on traitera de ceux qui n’ont pas été recensés comme victimes de l’incendie.
Dans un second temps, on fait le plan du campement et on y inscrit les noms des personnes par caravane. Il apparaît que 3 caravanes ont entièrement brûlé, une partiellement et qu’il y avait aussi une tente sur place au fond. Deux caravanes et le chalet en bois sont intacts.
Ceux qui ont perdu leurs papiers se sont vu remettre un certificat par le consulat de Roumanie.
L’adjointe M.D. Dreyssé s’engage à ce que les 11 soient encore hébergés (et nourris le midi) une semaine supplémentaire,jusqu’à jeudi ou vendredi prochain, en attendant qu’ils puissent se rendre sur un terrain, (pas encore prêt?), avec, peut-être, des caravanes qui seraient fournies par la ville.
Quelques problèmes concernant l’hébergement dans la structure de l’État, avenue Jaurès, ont été exposés et, on l’espère, résolus. En effet seules 7 personnes ont dormi à cet endroit; certains ont été refusés, d’autres ont refusé eux-mêmes, en particulier lorsqu’un mari, lui-même refusé, n’a pas voulu que sa femme y soit seule.
Il a été précisé que lorsqu’on refuse une fois, on n’est plus admis par la suite, d’autant que dans ce cas, des lits restent vides alors que des personnes qui pourraient bénéficier de la structure se retrouvent à la rue ou à la gare.
Finalement, après réajustement et vérification, et compte-tenu des absents de Strasbourg, 11 personnes sont prises en compte.
Et la prochaine réunion en fin de la semaine suivante permettra, si tout va bien, de les reloger de façon plus durable.
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