Jeudi après-midi, à une heure où les enfants étaient encore à l’école, une dizaine de policiers, dont deux chefs en civil, sont venus sur le campement des Roms roumains situé le long de la bretelle de sortie d’autoroute de Hautepierre qui débouche sur la route des Romains.
Ils ont procédé à un contrôle des papiers des présents -certains sont là depuis 20 ans, et leurs enfants nés en France sont français- et, selon des déclarations recueillies ce Vendredi Saint, paraît-il, mais pas pour tous les habitants, les ont menacés d’expulsion avant une semaine, précisant qu’un tracteur viendrait détruire leurs baraques de bois.
Ce campement, ne fait pas partie des quatre dont l’évacuation par la mairie se fait à pas de sénateur-maire, puisque la Ville s’est engagée à ne pas déloger les gens avant de leur proposer un autre logement, comme les caravanes installées Impasse de l’Écluse, pour une partie des habitants du proche campement Petit Parking.
Mais la bordure de la bretelle autoroutière appartient à l’État et pas à la municipalité.
Ceci rend la menace plus pressante.
La période hivernale s’achevant, semble concerner aussi les campements roumains bien qu’on ne puisse pas parler d’expulsions locatives en ce qui les concerne
La police nationale sous les ordres du préfet de la région Alsace et du Sinistre de l’Intérieur, Valls (à mille taons?) se mettrait-elle à un Öchterputz d’un genre nouveau faisant ainsi un pas décisif, avant tout référendum de “régionalisation”, vers l’adoption des coutumes alémaniques locales?
On leur signale cependant, au cas où ils l’auraient oublié, que les Roms de Roumanie ne sont pas des déchets.
Ce sont des hommes, des femmes et des enfants…
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