Le peuple souverain irrationnel, selon Richard Kleinschmagger, bolidoloque…8 04 13 vers 8h16 sur Radio bleu Alsace:
“les arguments bizarres l’ont emporté sur les motifs rationnels…”
On dégage les bolidoloques aussi?
Philippe Jean Pierre
Alsace le peuple a dégagé la classe politique radiobleue2
S’Molshemer plok esch guet hit morje!
http://stierkopf.over-blog.com/article-alsace-for-ever-116900474.html
On fait quoi maintenant?
Mardi à 9 h devant la préfecture du Bas-Rhin, on soutient les étudiants étrangers menacés d’OQTF.
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/47695
Ensuite, à 10h, on rejoint les syndicats place de la Bourse pour défiler.
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/47893
Une réaction du PRG 67
Ça existe, si si, et même ça cause la langue de bois d’avant…
Julien Viel
Président du PRG 67
“Le Parti Radical de Gauche du Bas-Rhin se félicite du rejet du projet “Richert” par la majorité des inscrits. L’abstention, qu’on ne peut que déplorer démontre que le projet “Richert”, qui à l’évidence était trop flou et mal préparé, ne pouvait être adopté en l’état.
Ce projet, incohérent et à contre temps, ne pouvait que conduire les alsaciens à ne pas l’accepter.
La tromperie orchestrée n’aura pas trouvé d’écho. Les prochaines échéances seront l’occasion de donner à l’Alsace de nouvelles majorités, afin de créer un projet répondant aux attentes de l’Alsace et des alsaciens.
Le PRG 67 rappelle qu’il pèsera et travaillera auprès des parlementaires radicaux, pour qu’un projet nouveau puisse satisfaire aux attentes des alsaciens, dans le cadre des débats sur l’acte III de la décentralisation.
Le PRG 67 prendra pleinement sa part à construire un véritable projet pour l’Alsace”.
Pour Djamila, c’est un problème de com et de pédagogie!!!!
Les Alsacien-ne-s ont choisi.
La plupart ne s’est pas déplacée pour aller voter.
Celles et ceux qui ont voté pour le changement n’ont pas été assez nombreux pour contrer l’immobilisme.
Je le regrette tout en comprenant celles et ceux qui n’ont pas été voter, qui ont voté blanc ou qui ont voté NON.
Je le comprends parce que nous n’avons pas su faire comprendre et entendre suffisamment l’opportunité d’une nouvelle organisation de la politique alsacienne qui aurait pu être un plus sur la politique économique, sur la politique sociale, sur l’aménagement du territoire, sur les déplacements, sur la protection de l’environnement…
La démarche initiale a été quelque peu maladroite, laissant penser que c’était un arrangement entre grands élus. Il aurait fallu dès le départ associer la société civile, les citoyens, mettre cette question sur la place publique bien en amont de la courte campagne qui a suivi le vote des élus pour le Oui.
Les chefs de file de tous bords des partisans du non ont surfé sur les peurs et tout mélanger : la sauvegarde de la République, l’accord national interprofessionnel… en jouant du violon nationaliste et chauvin …
Je me réjouis du vote des mulhousien-ne-s qui ont dit OUI à plus de 50 pour cent même si je reconnais que le taux de participation était insuffisant.
Je prends acte de ce vote. J’en tirerais les leçons qui s’imposent : plus de démocratie, plus de pédagogie, plus d’écoute …
J’espère que cette opportunité de simplifier le millefeuille, d’être plus efficace, plus cohérent se représentera rapidement.
Djamila sonzogni
M’PEP
VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE EN ALSACE !
Communiqué du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
Le 7 avril 2013.
C’est le “non” qui l’a emporté aujourd’hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du “oui” à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.
Les Alsaciens ont refusé d’être les cobayes d’une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.
Ils ont choisi de ne pas entrer dans l’espace du “Rhin Supérieur”, tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l’État à la collectivité territoriale d’Alsace.
Ce projet initié par l’UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.
Les Alsaciens viennent d’infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d’exploiter le monde du travail.
Coup d’arrêt également à tous les européistes qui n’ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !
Les Alsaciens viennent d’envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu’ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.
Désormais, c’est à l’acte III de la décentralisation qu’il faut s’opposer.
Frontalement.
Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.
Le M’PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.
Il a mené campagne en faveur du “non” et continuera d’agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l’Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire…
Pour que demain reviennent des jours heureux !
La feuille de chou publie vos communiqués…c’est pas la presse au Crédit Mutuel…de Draluca
PCF 67
Coup de tonnerre en Alsace : Richert et le Conseil Unique mis KO !
le 07 avril 2013
Strasbourg, le 7 avril 2013
Coup de tonnerre en Alsace : Richert et le Conseil Unique mis K.O !
Le coup de tonnerre qui vient de se produire dans le paysage politique alsacien est un véritable désaveu de Philippe Richert.
Le Parti Communiste Français, membre du Front de Gauche, se félicite de la mise en échec du projet de collectivité territoriale d’Alsace porté par l’UMP et ses alliés.
Dans un contexte particulièrement hostile, le Parti Communiste Français a porté l’expression d’un Non de progrès avec ses partenaires du Front de Gauche rejoints par de nombreux syndicats. Conscients de la dangerosité de la collectivité unique, les électeurs se sont montrés méfiants face à un projet qui n’apporte aucune solution concrète à leurs préoccupations, bien au contraire !
Ce référendum a été organisé dans des conditions démocratiques particulièrement inquiétantes. Tout a été fait pour museler les forces du NON ! L’instrumentalisation des « Vœux » par les maires de la Majorité Alsacienne, l’envoi d’une circulaire électorale « officielle » présentant uniquement le OUI avec des arguments mensongers, sans oublier l’utilisation de certains services municipaux à des fins partisanes, ont été des coups de poignard portés à la démocratie.
Malgré les obstacles et des intimidations, les communistes et les militants du Front de Gauche ont mené une grande campagne de proximité, avec des dizaines d’assemblées citoyennes, pour dévoiler la face cachée de ce projet. Lors du plus grand meeting de la campagne (près de 1000 personnes), les leaders nationaux du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, co-président du PG, et Pierre Laurent, sénateur et secrétaire national du PCF, ont apporté la dimension nationale à cette consultation.
En cette période troublée, les électeurs ont rejeté les petits arrangements politiciens. Ce NON appelle un nouvel âge de la démocratie locale. Nous souhaitons que cette fois-ci la souveraineté populaire soit pleinement respectée.
Le Parti Communiste Français est fier d’avoir contribué au rejet de ce projet porteur d’austérité et de régression sociale. Avec le report de l’acte III de la décentralisation et la victoire du NON, c’est le rejet de la réduction des dépenses publiques, au nom des intérêts du libéralisme et des traités européens, qui l’a emporté.
Le PCF et ses partenaires du Front de Gauche se sont sentis bien seuls à gauche face à la lamentable cacophonie du Parti Socialiste et à l’alliance de fait de la direction d’EELV avec l’UMP et le MEDEF.
Ce refus de la collectivité unique fera date et sera un point d’appui pour les luttes à venir : le 9 avril contre l’Accord National Interprofessionnel, le 1er mai pour refuser l’austérité et le 5 mai pour une 6ème République !
Béatrice Lejarre, secrétaire départementale du PCF 67
Aline Parmentier, secrétaire départementale du PCF 68
Radio bleu Alsace
Alsace le peuple a dégagé la classe politique radiobleue1
Le Monde
Echec du référendum alsacien : “Un signe fort pour la classe politique en place”
La fusion du conseil régional d’Alsace avec les deux conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin n’aura pas lieu. Des résultats partiels du référendum de dimanche créditent le “non” d’une victoire par 56,44 % des voix dans le Haut-Rhin, dans un contexte de très faible mobilisation des électeurs. Les électeurs Bas-Rhinois y seraient en revanche favorables à près de 67 %, mais l’abstention a également été très forte.
Il fallait, pour faire passer le projet, que les votes positifs représentent plus de la moitié des suffrages et au moins 25 % des électeurs inscrits dans chacun des départements. Or la participation aurait été de 36 % dans le Bas-Rhin, et de 37 % dans le Haut-Rhin.
“L’ALSACE SERA LA DÉRISION DE LA FRANCE”
Censé, selon ses partisans, renforcer le poids de l’Alsace, le “oui” partait pourtant favori. Un sondage publié début mars donnait près de trois-quarts de “oui” pour un quart de “non”, même si le camp des opposants était déjà plus fort dans le sud de l’Alsace. Plus petite région de France, l’Alsace était la première à utiliser une possibilité ouverte par la loi de réforme des collectivités territoriales de décembre 2010. Déjà en 2003, les électeurs corses avaient rejeté par référendum un projet comparable.
“Quand on a des débats sur les questions institutionnelles, ça n’intéresse pas nos concitoyens. Quand on vote pour une personne ou un parti, ça intéresse davantage”, a commenté à Strasbourg le président (UMP) du Conseil général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel. Il a aussi déploré les retombées de l’affaire de l’ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac. “Demain, l’Alsace sera la dérision de la France”, a-t-il déclaré en apprenant le résultat du vote, selon France Bleu Alsace.
Le résultat traduit les craintes de certains électeurs et élus haut-rhinois de voir leur département passer dans l’orbite du Bas-Rhin et de sa capitale Strasbourg, mais s’explique également par le climat politique, selon le président du Conseil régional d’Alsace, Philippe Richert (UMP), qui regrette un “gâchis”. “L’impact des extrêmes a été important. Ce résultat est aussi à mettre en relation avec le climat général, la crise, et l’affaire Cahuzac a indiscutablement eu un effet”, a-t-il estimé.
“LA QUESTION DU MILLEFEUILLE ADMINISTRATIF RESTE OUVERTE”
Philippe Richert souligne qu’au niveau local il y avait eu aussi “un discours d’inquiétude, de peur, sur l’avenir du département du Haut-Rhin, avec le maire de Colmar [chef-lieu de ce département, l’UMP Gilbert Meyer] qui avait dit que sa ville allait perdre la préfecture et la cour d’appel”. “La question du millefeuille [administratif] reste ouverte. Nous avons raté le coche pour dix, quinze ou vingt ans”, a regretté l’ancien ministre des collectivités territoriales de Nicolas Sarkozy.
Pour la conseillère régionale FN Martine Binder, le résultat du référendum est “un signe fort pour la classe politique en place”. Le FN participait à une coalition hétéroclite du non réunissant pour l’occasion les deux extrêmes de l’échiquier politique avec le Front de gauche, mais aussi une bonne partie des socialistes, les “souverainistes” de tous bords, quelques élus UMP guère convaincus par les arguments de simplicité, plus grande efficacité et éventuelles économies mis en avant, et des syndicats comme FO et la CGT, qui redoutaient une possible remise en cause du droit du travail national.
“VOUS N’AUREZ PAS L’ALSACE !”
Marine Le Pen, présidente du Front national, s’est réjouie de la victoire du non. “Contre l’ensemble des barons médiatiques et politiques, déjouant tous les sondages, les Français d’Alsace ont signifié par leur abstention et leur vote massif pour le non leur attachement indestructible à la nation française et à la République une et indivisible”, affirme dans un communiqué Mme Le Pen. Selon elle, “en Alsace, le peuple s’est levé face à la caste qui voulait lui vendre à la-va-vite un projet conçu dans les couloirs de Bruxelles au bénéfice de l’Europe anti-nationale des régions”.
Le Parti de gauche (PG) a demandé à François Hollande “d’entendre le message des électeurs” en Alsace et de “renoncer définitivement à son projet”. “C’est une immense gifle pour les partisans d’une France à plusieurs vitesses, fascinés par le prétendu “modèle allemand””, écrit le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. Il souligne que “c’est une très grande satisfaction pour le Front de Gauche qui a été la force militante pour le “non””. Pour le PG, “l’Alsace devait être l’acte de naissance du démantèlement de la République programmé par l’Acte III de la décentralisation. Elle doit devenir son acte de décès”.
Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, a estimé dimanche que le gouvernement devait “tirer les enseignements” de ce rejet, en retirant purement et simplement son projet de loi sur la décentralisation.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, s’est également réjoui du “message politique d’une portée historique” envoyé par les Alsaciens. Dans un communiqué intitulé “Vous n’aurez pas l’Alsace !”, M. Dupont-Aignan estime que “la Collectivité Territoriale d’Alsace est maintenant bonne pour les placards et les Alsaciens ne s’en porteront que bien mieux”.
“IL FAUT CONTINUER LE TRAVAIL DE PERSUASION”
A l’inverse, le président de l’UMP, Jean-François Copé, s’est dit “déçu” par le résultat du vote. “Il faut continuer le travail de persuasion car cette réforme était bonne pour l’Alsace et pourrait l’être aussi pour toute la France”, a-t-il ajouté.
Le Parti socialiste a estimé dimanche soir que ce rejet était “la conséquence d’un manque de dialogue”. “La ‘majorité alsacienne’ conduite par l’UMP n’a pas su fédérer autour de ce projet excluant de fait plusieurs territoires et familles politiques”, a commenté dans un communiqué Alain Fontanel, secrétaire national du PS chargé des fédérations. “Ce référendum est une occasion manquée d’approfondir la décentralisation dans notre pays avec des projets adaptés aux spécificités de nos territoires”, a ajouté le responsable socialiste qui a jugé “encore possible” un “projet réellement ambitieux de réforme des collectivités territoriales” même si celui-ci “ne peut plus passer par une fusion des trois collectivités” alsaciennes.
La ministre de la fonction publique, Marylise Lebranchu, et celle déléguée à la décentralisation, Anne-Marie Escoffier, ont pour leur part “pris acte” du résultat.
Philippe Richert, ex futur grand-duc d’Alsace
Les gouvernants ne tiennent guère compte de l’avis des gens, les populismes de droite ont le vent en poupe, les fachos sont dangereux et volents, etc. Oui, et alors ?
En quoi cela nous oblige-t-il à parler la langue de l’ennemi et à jouer sur son terrain ? N’avons-vous pas mieux à faire ? N’avons-vous plus rien d’autre à lui opposer ? Que cherche-t-on, la défaite assurée mais avec les honneurs (le fameux baroud d’honneur) ou les moyens de changer la donne ?
je ne suis pas au front de gauche, ni dans aucun parti
les commentateurs évoquent souvent 1934, et moi aussi; bien entendu nous ne sommes pas au temps du fascisme italien ni du nazisme provisoirement triomphant, mais en Europe, les “populismes” de droite sont influents; et on trouve en ce moment des situations analogiques aux années trente: crise financière, économique, sociale, morale, dégout de ceux d’en bas pour la représentation nationale au double langage, qui prône l’austérité en mettant son fric dans les paradis fiscaux…donc vigilance!
et voyez comment les anti mariage gay avec les “nationalistes révolutionnaires”, Gudards appelant à casser de l’homo et autres “identiterre..” sont déjà passés aux attaques violentes…
et vous rappelez vous que le référendum européen a déjà vu une conjonction de voix opposées dans les urnes..et le non a gagné sans que les gouvernements en tiennent compte!
Supposons, je dis bien supposons que la situation soit identique, rien ne nous oblige à parler comme Binder ou même Melenchon. Nous ne sommes plus comme en 33 où effectivement il fallait sans doute gueuler très fort pour se faire entendre. Quant à savoir si Mélenchon peut battre les Le Pen à ce petit jeu c’est pas peu dire que c’est perdu d’avance . Cf. le résultat à Henin-Beaumont. Après on tjrs espérer sur une radicalisation des temps de crises … Et faire tourner le moulin à prière.
Pour le reste, oui. On peut prendre en compte les blanc et les nuls et même l’avis des morts si vous voulez. Mais non, sûrement pas en mettant tout le monde dans le même panier, en secouant le tout et en prononçant des formules magiques.
Question course et vitesse, mon avis c’est qu’il va quand même falloir changer de braquet sans quoi vous aller vraiment finir par pédaler dans la choucroute au FdG.
mais pourquoi ne prendre en compte que les NON exprimés?
il faut y ajouter ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, ceux qui se sont abstenus, ceux qui ont voté blanc et nul: ça fait une très forte majorité!
et pour beaucoup, ce sont des gens qui expriment ainsi leur dégoût de la politique UMPSVERTSCENTRISTES, (tous libéraux en économie) comme dit le facho Binder, avec qui je n’ai aucune proximité; mais ces fachos là savent comme la gauche radicale qu’en temps de crise, les citoyens se radicalisent très vite; et c’est aujourd’hui une course de vitesse entre les solutions national-fascistes et les solutions radicales de gauche, même si le Front de gauche ne prône que la “révolution citoyenne, souverainiste
rappelez vous qu’en 1933 quand les nazis sont arrivés au gouvernement grâce à l’alliance avec un petit parti bourgeois, le parti communiste allemand était très puissant encore ;
“le vote des Nalsaciens signifie globalement NEIN, NAÏ, NON!”
Dans toutes les langues à disposition donc. Mathématiquement c’est une autre histoire. Selon le journal Nalsace il y a eu 255 403 oui pour 187 623 non. Et je vous parle pas des chiffres sur Strasbourg et la CUS … Ca plus tous les gens qui s’en tapent comme de l’an quarante, ça devrait vous aider à relativiser un peu.
Quand à votre liste … Franchement vous prenez vos désirs pour des réalités. Les alsaciens dire oui à un mix des propositions du PG et du NPA c’est proprement ridicule. Bon après j’admets, en fin de campagne on fini toujours un peu dans les chaussettes, mais à ce point c’est carrément inquiétant.
à brailleur brailleur et demi!
le vote des Nalsaciens signifie globalement NEIN, NAÏ, NON!
c’est clair
non à la classe politique UMPS!
et c’aurait été non quelle que soit la question posée, sauf:
voulez vous une augmentation des salaires égale pour tous de 300€?
voulez vous interdire les licenciements boursiers (et les zôtres)
voulez vous une 6e République?
voulez vous élire une Assemblée constituante à la proportionnelle intégrale?
voulez vous sortir de l’OTAN?
voulez vous foutre la paix aux musulmanes?
voulez vous accueillir une bonne partie de la misère du monde?
voulez vous que la France et l’Europe boycottent Israël?
voulez vous la fin de la FrançAfrique?
etc, etc…
Mazette quel titre ! Mélenchon n’aurait pas fait mieux …
Dégager la classe politique donc. Mouais. Les haut-rhinois c’est probable (mais ça reste de l’ordre de l’hypothèse, il en est d’autres …) pour ce qui est des bas-rhinois, le chiffres font que c’est plus délicat de l’affirmer (sauf à penser que l’abstention est un bloc un et indivisible).
Du balais donc. Et vous croyez que ça va profiter à qui ce genre de déclarations tonitruantes ? Pour ce qui est de l’Alsace je doute que le FdG puisse rivaliser un tant soit peu avec les brailleurs du camp d’en face.