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Yom Hashoah mai 2011
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/23354
2013
Cette année, en Alsace, le Yom Hashoah (journée de l’extermination, avec lecture des noms des victimes du génocide) n’a été organisée que par L’Union juive libérale de Strasbourg, avec le CRIF Alsace.
Georges Yoram Federmann et le Cercle Menachem Taffel, inventeurs ici de cette commémoration, en ont été exclus.
Conséquence, la lecture des noms n’a concerné que les Juifs exterminés, et seule une mention a été faite du génocide des Tziganes. Par contre, ont été laissées dans l’ombre les autres catégories de victimes, évoquées les années passées, en présence de leurs représentants: homosexuels-lles, malades mentaux, sourds, handicapés, etc.
En même temps, l’absence de GYF, empêchait que soit mentionnée l’actualité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, aussi bien au Rwanda qu’en Bosnie ou en Palestine occupée…
Georges Yoram Federmann:
Tout a commencé le 1er avril 2012 par ma prise de position relayée par le CAPJPO et Parténia
http://www.europalestine.com/IMG/article_PDF/article_a7087.pdf
Je ne pouvais plus prendre la parole.
J’ai accepté à la condition que nous préparions avec l’ UJLS (qui fait partie du CRIF) le Yom Hashoah 2013 sur la base de ma lettre jointe.(11 avril 12)
Ce qui n’a jamais été fait par nos ex-partenaires durant 7 ans…
Chers amis,(UJLS)
Je vous remercie pour votre appel qui encourage la réflexion.
J’ai relu ma lettre qui a été relayée par le site de Partenia et celui des Citoyens du monde sans susciter de réactions outragées.
J’ai relu ma lettre qui traite de sujets complexes et délicats et qui appelle à la paix comme je crois l’avoir toujours fait.
Qui tente d’en faire autant ,localement, avec les risques que cela peut représenter?
Pourquoi ,d’ailleurs, les réactions ne surviennent-elles qu’ aujourd’hui alors que j’ai pris des positions aux côtés du CAPJPO depuis 2005?
Je reste perplexe car elles réveillent en moi celles de mes anciens amis ,cofondateurs du Cercle Taffel, qui l’ont quitté fin 2010 parce que le CRIF avait rejoint le Yom Hashoah!!(cf lettre jointe du 1er février 2011 jointe).
CRIF qui est ,au passage,connu pour ses positions radicales et communautaristes. (Je ne parle pas de Pierre Levy).
J’ai relu ma lettre et me demande ce qui vous semble devoir heurter ?
N’aide-t-elle pas à avancer?
Appelle-t-elle à la haine ? A la Guerre?
Elle critique l’État d’ Israël?
Oui ,nous devrions nous l’interdire?
En quoi cette lettre écrite en mon nom et qui n’engage jamais Taffel est-elle un danger pour le Yom Hashoah et la mémoire des morts que nous honorons ?
En quoi l’actualité internationale serait proscrite de nos journées.
C’est bien le député Jung qui parle régulièrement du massacre des Tamouls à notre tribune?
En première intention ,je ne comprendrais pas les raisons du silence de Taffel dimanche.
A ce sujet ,qui serait appelé à prendre la parole?
Mais je suis en train de consulter le Cercle Taffel et m’effacerai à titre personnel si la majorité le suggérait.
Permettez-moi simplement de rappeler que Taffel est en grande partie à l’origine de la diversité de la manifestation en ayant aidé ,avec votre soutien, à ouvrir aux manouches ,homosexuels, sourds et malentendant et usagers de la psychiatrie.
Et ,l’on viendrait reprocher à “un faiseur de paix” son pacifisme en légitimant la violence d’Etat?
Je trouve dommage votre réaction car nous restons bien les organisateurs du Yom Hashoah.
Ou bien l’institutionnel et le religieux nous auraient-ils déjà rattrapé pour faire de cette manifestation une journée convenue et figée “entre nous”, confondant la mémoire de la Shoah avec le soutien inconditionnel à l’État d’ Israël?
Les mêmes qui critiquent mon texte “pour la paix” n’ont rien trouvé à redire au programme des Oubliés de l’ Histoire que je co-organise.
La nuit va entretenir nos réflexions et je souhaite comme vous
un dénouement favorable à la défense de la cause des victimes et de l’humain.
Fidèlement
Georges Yoram
lu dans les DNA
Strasbourg Cérémonie Yom Hashoa
L’identité retrouvée
« Abraham Charles , 59 ans, convoi 68. Ackermann Théodore, 51 ans, convoi 70. Adam Georgette, 56 ans, convoi 39. Adler Chaim, 23 ans… » Les noms des victimes juives alsaciennes de la déportation noircissent des dizaines de pages. Ils ont tous été lus, hier, place Broglie à Strasbourg, au cours de la cérémonie Yom Hashoa. Commencée un peu avant 11 h, la lecture publique s’est achevée vers 15 h 30.
Cette façon de rendre hommage aux morts a pour objectif « de mettre en échec la volonté des bourreaux de transformer les victimes en numéros », rappelle Pierre Levy, représentant en Alsace du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui patronne cette cérémonie organisée par l’Union juive libérale de Strasbourg (UJLS).
« Les valeurs
de la République »
Avant que la lecture ne commence, plusieurs enfants ont allumé six bougies symbolisant les six millions de juifs tués durant l’Holocauste, mais aussi les 600 000 Roms qui ont subi le même sort – bien que leurs noms ne soient pas lus, « nous tenons à les évoquer. Nous ne les oublions pas », explique Pierre Haas, trésorier de l’UJLS.
Robert Herrmann, premier adjoint au maire de Strasbourg, s’est réjoui de pouvoir « participer à l’œuvre de mémoire » mais aussi à « une occasion de célébrer la fraternité ». « Les valeurs de la République sont à l’opposé de celles des génocidaires », a pour sa part souligné Raphaël Nisand. Rappelant les assassinats perpétrés par Mohamed Merah, le maire de Schiltigheim a souligné que « des questions sont encore posées. L’an passé à Toulouse, des enfants ont été tués parce qu’ils étaient juifs. Yom Hashoah ne doit pas juste servir à se rassembler pour lire des noms. Il faut aussi réfléchir pour qu’un génocide ne se reproduise pas. »
par Aurélien Poivret, publiée le 08/04/2013 à 05:00
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